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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Situation dans les urgences : «On ne peut pas garder la société otage du système de santé»

Les 25 pires urgences du Québec sont listées ici selon la durée moyenne de séjour à l’urgence (2020-2021), qui est l’une des variables évaluées par le MSSS pour juger de la performance. Sur la photo, l’urgence de l’hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec.
Les 25 pires urgences du Québec sont listées ici selon la durée moyenne de séjour à l’urgence (2020-2021), qui est l’une des variables évaluées par le MSSS pour juger de la performance. Sur la photo, l’urgence de l’hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec. Photo d'Archives Agence QMI
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Alexandre Moranville-Ouellet

2022-01-25T17:38:31Z
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Des assouplissements aux mesures sanitaires seraient nécessaire au Québec, et ce même si la situation dans les hôpitaux est loin d’être idéale, selon la Dr Laurie Robichaud, Vice-présidente de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec. 

«À un moment donné, il va falloir trouver un équilibre pour que le reste de la vie puisse continuer de fonctionner. On ne peut pas garder le reste de la société fermé en otage du système de santé en attendant que ça s'améliore, alors que l’on sait que ce sera probablement très long avant que la situation prenne du mieux », a-t-elle expliqué au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB radio.

Celle qui est également urgentologue à l’Hôpital général juif de Montréal a soutenu que l’imprévisibilité de la COVID-19 ne devrait pas retarder d’éventuels assouplissements.

«Les derniers mois nous ont prouvé que les prédictions sont quasi impossibles avec ce virus-là. À l'hôpital c’est encore sous pression, et ce n'est pas comme si la pression va drastiquement diminuer dans le prochain mois», a-t-elle ajouté.

L’urgentologue a cependant maintenu qu’un déconfinement complet n'est pas la solution envisageable à ce point-ci. «Ce n'est pas le temps d’ouvrir les robinets à pleine vapeur ; il faut y aller de manière progressive. À un moment donné, on n’a pas le choix d’aller de l’avant et d’essayer de vivre avec le virus, ce sont des risques calculés qu’il faut prendre».

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