«On n’a plus rien à perdre!» : les manifestants donnent leur point de vue
TVA Nouvelles
Le journaliste de TVA Nouvelles Yves Poirier continue de suivre la manifestation de camionneurs qui se poursuit pour une 5e journée mardi à Ottawa.
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Voici les commentaires recueillis auprès de ceux qui dénoncent les mesures sanitaires en demandant un retour à la vie normale malgré la situation pandémique qui reste toujours fragile.
«On va rester ici le plus longtemps possible. Parce que cette affaire-là de trois, cinq, dix piqures, c’est assez! On veut enlever le code QR, on veut plus de restrictions de masse. Nos enfants... ce n’est pas une vie pour eux autres ça!», explique un homme rencontré devant la Colline parlementaire à Ottawa.
Quand on lui mentionne que les hôpitaux débordent, il rétorque : «ça fait 20 ans que ça déborde dans les hôpitaux. Ç’a toujours débordé », conclut-il.
Une manifestante rencontrée au même endroit dit aussi avoir l’intention de rester sur place le temps qu’il faudra.
«Je vais continuer de ‘’waver ma flag’’ bien sérieusement, bien poliment, bien respectueusement, mais je ne m’en vais pas», dit-elle, en assurant comprendre la frustration des citoyens d’Ottawa.
«Je le comprends, et si je vivais icitte je le comprendrais encore plus, mais le mouvement est plus important que les inconvénients qu’il cause», soutient-elle.
Un autre homme du Québec faisait aussi preuve de détermination.
«Je suis très confiant que le monde va rester. Faut que ça change!» Quand on le questionne sur le dérangement que cela cause pour les citoyens d’Ottawa, il répond que les mesures sanitaires dérangent aussi beaucoup.
«On s’entend les mesures sanitaires sont un désastre pour tout le monde.»
Deux autres manifestants rencontrés sur la rue Wellington disaient ne pas craindre une intervention policière qui pourrait les repousser.
«Les polices ne viendront pas vers nous autres, parce qu’ils sont avec nous autres!»
Un autre camionneur a indiqué qu’il ne quitterait pas, puisqu’il n’avait rien à perdre.
«Je ne peux plus aller nulle part au Québec. Je ne peux plus voyager, aller au restaurant. Je ne peux plus rien faire, on n’a rien à perdre.»
