«On a l’air cave en face de nos amis américains!»
TVA Nouvelles
Le blocage du pont Ambassador où passent plus de 4000 camions et 400 M$ de biens par jour doit cesser, demandent la classe politique et le milieu des affaires, sans parler de Washington qui souhaite une intervention d’Ottawa.
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«Il est temps qu’il se passe de quoi. Ça touche tous les manufacturiers de près ou de loin», dénonce Louis Veilleux, fondateur et actionnaire du Groupe Mundial en entrevue à Mario Dumont.
Si le transport vers les États-Unis était devenu difficile en contexte de pandémie, il est devenu «impossible à cause des actions de quelques-uns».
Bien qu’il se considère normalement tolérant, il juge que la situation actuelle est extrêmement problématique.
«À un moment donné, trop c’es trop! On a l’air cave en face de nos amis américains. On a un président américain qui est très ''buy american'' il ne faudrait pas lui donner des raisons de rhétorique politiques pour venir nous fermer la porte sur les doigts», considère-t-il.
Écoutez la chronique de Luc Laliberté, spécialiste de la politique américaine :
Il souhaite que des mesures soient mises en place afin de mettre fin à ce blocage qui met en péril l’économie canadienne et qui affecte la vie de milliers de Canadiens.
«Quand on fait des actions, il faut s’attendre à avoir des réactions. Ils ont été entendus, maintenant tassez-vous, sinon on prend d’autres actions. Des actions musclées, mais sans avoir l’armée, sans violence», souhaite M. Veilleux.
Il juge que quelques jours de manifestation peuvent passer, mais qu’actuellement le problème devrait être réglé.
Louis Veilleux évalue que la pression américaine pourrait forcer les gouvernements canadien ou ontarien à intervenir.
La Maison-Blanche a précisé que plusieurs ministres et hauts conseillers américains étaient en contact régulier avec leurs homologues canadiens, et assuré que l'administration Biden était «mobilisée 24 heures sur 24 pour mettre fin rapidement» à la crise.
