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L'article provient de Le sac de chips
Célébrités

On a failli ne pas avoir de François Pérusse à cause de Pierre Arcand

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Photo portrait de Philippe Melbourne Dufour

Philippe Melbourne Dufour

2021-01-05T01:29:47Z
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Alors que Pierre Arcand se fait rabrouer de tous bords, tous côtés pour son manque de jugement monumental durant les dernières semaines, nous sommes tombés sur une raison de plus pour ne pas renouveler votre carte de membre du fan-club de l’ancien chef libéral. 

• À lire aussi: Paul Arcand a réagi au voyage dans le Sud de son frère Pierre en direct à son émission

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Durant le congé des Fêtes, confiné et cherchant comment meubler son temps, l’auteur de ces lignes est tombé par hasard sur une biographie de François Pérusse sur YouTube.

Dans la vidéo, qui date déjà de quelques années, on raconte, à partir de sa tendre enfance, le parcours de l’homme qui allait un jour devenir une des références en humour au Québec. 

Au cours du documentaire, on a droit à des témoignages de plusieurs figures marquantes de la vie de François, comme son frère Marc, sa tante Jacqueline, son ami et ancien collègue Luc de Larochellière, et, vous l’aurez deviné, Pierre Arcand.

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Au début de sa carrière, alors que Pérusse avait été engagé pour produire une capsule humoristique quotidienne diffusée dans le cadre de l’émission matinale de Normand Brathwaite sur CKOI, Arcand était le propriétaire de la station.

Si la grande majorité des Québécois ont accueilli les capsules novatrices de M. Pérusse avec beaucoup d’enthousiasme, M. Arcand, lui, n’était pas fan.

Se décrivant lui-même comme ayant un style d’humour conservateur, on entend le frère de Paul Arcand expliquer que les Deux minutes du peuple ne le font pas rire.

André St-Amant, qui était le directeur de programmation à l’époque, serait «monté au bat» pour défendre Pérusse et sa vision. Il considérait ses capsules comme «incopiables», donc, un atout pour la station, apprend-on, toujours dans Musicographie.

«À moment donné [Pierre Arcand] a appelé son directeur de programme, ça faisait à peu près un mois que j’étais là, et il lui a fait part de, comment je pourrais dire ça, de son insécurité par rapport à ce produit dans les termes suivants: Crisse-moi ça a la porte» affirme Pérusse.

Par contre, selon celui qui a passé Noël dans le Sud, cette partie est une fabulation. Il affirme avoir plutôt demandé à Saint-Amant si «c’était vraiment une bonne idée de garder Pérusse».

30 ans plus tard, on peut affirmer que les Québécois étaient plutôt du côté de André St-Amant dans cette histoire. 

Et pour Arcand, nous sommes certains que tout comme son voyage en Barbade, il regrette sa décision par rapport à François Pérusse.

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