«On a besoin d’un ancien des Canadiens» - Latendresse
TVA Sports
Guillaume Latendresse est satisfait de la nomination de Kent Hughes à titre de nouveau directeur général des Canadiens.
L’ancien joueur, maintenant analyste à TVA Sports, aimerait cependant qu’un ex-membre de l’organisation montréalaise s’ajoute à l’organigramme.
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Il a suggéré trois candidats de choix à son avis, mardi, à l’émission JiC: Guy Carbonneau, Stéphane Quintal et Marc Denis. Voyez son intervention dans la vidéo ci-dessus.
«J’ai hâte de voir ce qui sera fait. On se retrouve avec deux gars qui n’ont jamais été avec l’organisation. Guy Carbonneau pourrait être un candidat intéressant, tout comme Stéphane Quintal et Marc Denis», a-t-il affirmé», sans toutefois préciser le rôle dans lequel il verrait un ancien porte-couleur du Bleu-Blanc-Rouge.
«C’est certain que des anciens ont quelque chose à amener à ces deux personnes. Hughes est un gars d’ici, mais ça fait plusieurs années qu’il vit à l’extérieur du Canada, alors il connaît peut-être moins bien ce qui s’est passé avec les Canadiens dans les dernières années. Jeff Gorton, lui, est un Américain.
«Même si je suis certain que les deux hommes ont fait leurs recherches, j’aimerais ça voir un ancien Canadien dans l’entourage de l’équipe, a poursuivi Latendresse. On a besoin d’un ancien Canadien pour amener de l’énergie et montrer le sentiment d’appartenance à l’équipe.»
Dommage pour Darche et Brière, mais...
Pour revenir à la décision d’embaucher Hughes, Latendresse regrette que celle-ci semble avoir été prise avant même la première visite de Gorton à Montréal.
«On comprend entre les lignes que c’est son homme depuis le début. Il devait ensuite vendre sa salade aux membres du comité. Je trouve ça plate pour les gens qui ont mis du temps et de l’intérêt, comme Mathieu Darche et Daniel Brière, et qui y ont cru.
«Il ne faut pas non plus oublier qu’entre la date où tu fais ton entrevue et les trois ou quatre jours que tu attends l’appel pour te dire si tu es choisi ou non pour une deuxième entrevue, c’est stressant.
«Par contre, je n’ai aucun problème avec ça, ça fait partie de la game. Tu essaies de t’entourer de gens qui te rendent meilleurs et, surtout, en qui tu as confiance.»
Par ailleurs, Latendresse ne s’est pas gêné pour prononcer le mot «reconstruction». C’est cette avenue qu’il choisirait pour l’avenir du CH.
«Je penche vers une reconstruction. J’aimerais ça qu’on change d’identité, de culture, pour amener l’équipe ailleurs. C’est trop facile de changer quelques pions et se retrouver à la même place dans trois ans.»