Omnium Banque Nationale: l’adversaire de Leylah Annie Fernandez avait de bons mots pour elle et pour la foule
Mylène Richard
L’ambiance électrique était palpable partout autour du court central, mercredi soir, mais surtout sur le terrain, là où Leylah Annie Fernandez et Beatriz Haddad Maia se sont livré une lutte de tous les instants pendant près de trois heures.
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Si la Québécoise a ressenti tout l’amour des partisans, sa rivale en a été la témoin privilégiée.
«Je pense que c’est un moment très positif, spécialement pour Leylah, qui est jeune. Nous nous retrouvons dans un stade presque plein pour un match de femmes, ce qui représente énormément pour le tennis féminin», a noté Haddad Maia en conférence de presse.
«Je suis très fière du tournoi parce qu’il y a beaucoup de monde qui se déplace pour nous encourager, pas seulement les joueuses canadiennes. C’est vraiment spécial de ressentir l’énergie, même si c’était contre moi aujourd’hui [mercredi], mais je sais que plusieurs Canadiens étaient derrière moi l’an dernier», a-t-elle ajouté.
La 11e tête de série et 12e mondiale avait atteint la finale l’été passé à Toronto, s’inclinant devant la Roumaine Simona Halep. Sur sa route vers la rencontre ultime, Haddad Maia avait croisé Fernandez, qu’elle avait battu 7-6 (4) et 6-1 au deuxième tour.
Plus tôt dans l’année, Leylah avait gagné le premier duel entre les deux joueuses, 6-1 et 6-4, au Mexique.
«Elle le méritait»
Cette fois, c’est la jeune de 20 ans qui a eu le meilleur sur l’expérimentée joueuse de 27 ans.
«Leylah a mieux joué. Je crois qu’elle le méritait parce qu’elle a été plus agressive, et dans les moments difficiles, elle a été meilleure que moi», a admis avec un bel esprit sportif la Brésilienne de 6 pi, déçue de la finalité du match.
«Je lui souhaite le meilleur pour la suite. C’est spécial pour elle de jouer à la maison», a conclu Haddad Maia, qui en était à sa première présence à l’Omnium Banque Nationale de Montréal.