Omicron moins dangereux que Delta, selon une étude de la Santé publique de l’Ontario
Agence QMI
Une nouvelle étude effectuée en Ontario avance que le variant Omicron causerait moins d’hospitalisations et de morts que le variant Delta, mais qu’il pourrait avoir un impact significatif sur les systèmes de santé en raison de sa contagiosité élevée.
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L’étude publiée par la Santé publique de l’Ontario arrive alors que la province connait ses pires bilans de nouveaux cas quotidiens.
Lors de l’étude, 6314 cas d’Omicron ont été comparés avec des cas de Delta en fonction de l’âge, du genre et de la date d’apparition. Il a ainsi été révélé que le taux d’hospitalisations et de décès était moins élevé de 54 % pour Omicron, après la rectification du statut vaccinal et de la région.
«Omicron semble être le premier variant dominant à démontrer une diminution des risques de maladie grave», peut-on lire dans l’étude. Dans le rapport, on explique que la transmissibilité élevée de ce nouveau variant pourrait, cependant, avoir un impact significatif sur le système de santé. Il pourrait y avoir donc plus d’hospitalisations en raison d’un nombre plus élevé de cas, et ce, malgré la dangerosité moindre d’Omicron.