Omicron: Israël va rouvrir ses frontières aux touristes vaccinés
AFP
Le gouvernement israélien a annoncé lundi la réouverture la semaine prochaine de ses frontières aux touristes étrangers vaccinés, fermées il y a un mois après la découverte d’un premier cas du variant Omicron chez un voyageur revenant du sud de l’Afrique.
• À lire aussi: Israël: feu vert pour la 4e dose de vaccin pour les plus de 60 ans
• À lire aussi: Frappes israéliennes sur Gaza après des tirs de roquettes
• À lire aussi: Israël reçoit sa première livraison de pilules anti-COVID-19
À compter du 9 janvier, les étrangers vaccinés provenant des «pays orange» pourront rentrer en Israël en effectuant un test PCR ou antigénique avant de monter à bord de l’avion ainsi qu'un test PCR à leur arrivée sur le sol israélien, où ils devront se placer en isolement pendant 24 h, dans l’attente de leur résultat, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
La plupart des pays figurent actuellement sur cette liste «orange», présentant un risque moyen lié au coronavirus, la liste «rouge» (au risque élevé) comprenant 17 pays, dont la France, le Canada, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et les États-Unis.
Lundi, la commission des classifications a toutefois recommandé de retirer sept pays de cette liste rouge, dont la France, le Canada et l’Afrique du Sud.
L’État hébreu avait fermé ses frontières aux ressortissants étrangers, sauf certaines exceptions, le 28 novembre, quelques jours après la découverte de ce variant très contagieux chez un passager revenant du Malawi, dans l’espoir de minimiser la propagation d’Omicron au sein de la population.
Mais comme en Europe et en Amérique du Nord, Israël enregistre ces jours-ci un bond important des contaminations, ce qui rend la fermeture des frontières caduque, ont suggéré la semaine dernière des experts locaux de la Santé publique, le variant Omicron circulant désormais amplement dans le pays.
«Vous fermez les frontières afin de retarder l’entrée d’un variant ou le nombre de cas lié à un variant, mais lorsque ce variant est bien présent et se propage, ça ne sert plus à rien de fermer les frontières, ce n’est plus logique», a commenté lundi à un groupe de journalistes Ronni Gamzu, ancien directeur de la stratégie anti-COVID-19 du gouvernement israélien.
Dans l’espoir d’atténuer l’impact de la propagation du variant Omicron, le pays a commencé lundi à offrir une quatrième dose aux personnes âgées de 60 ans et plus, jugées plus à risque de développer des symptômes graves dans le cas d'une contamination.