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L'article provient de Le Journal de Québec

Omicron en janvier: «Il faut se préparer pour le pire», selon un médecin

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Agence QMI

2021-12-14T17:00:49Z
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Le mois de janvier risque d’être difficile au Québec sur le plan des hospitalisations, non seulement avec la plus récente montée des cas du variant Delta, l’arrivée du variant Omicron, mais aussi avec la troisième dose qui se fait attendre pour une bonne partie de la population.

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C’est du moins ce qu’a constaté le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif à Montréal.

«Il faut se préparer pour le pire et espérer pour le mieux. L’objectif, c’est d’essayer de tout faire pour minimiser l’impact. Le mois de janvier est toujours difficile. Là, il risque d’être encore plus difficile avec un variant nouveau, avec une population qui n’est pas protégée de façon massive avec sa troisième dose, même si on a une population bien protégée de manière générale», a expliqué le Dr Weiss en entrevue mardi à l’émission de Mario Dumont.

  • Écoutez l'analyste en politiques publiques Patrick Déry avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:

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Même si les Québécois ont été très disciplinés et qu'ils sont vaccinés, le virus n’a pas dit son dernier mot.

«Ça va être aux Québécois d’être raisonnables, mais c’est clair qu’au début du mois de janvier, il y a peut-être la somme de tous les dangers avec un cocktail. Il va falloir s’y préparer, mais si on vaccine beaucoup, on va pouvoir minimiser l’impact», croit-il.

Si le ministre de la Santé, Christian Dubé, a évoqué la possibilité de voir les cas quotidiens de COVID-19 monter jusqu’à 3000, il n’est pas impossible de les voir atteindre 4000 ou 5000 avec le variant Omicron, selon le Dr Weiss.

«C’est le nombre de patients sévères qui sera déterminant. Si on a 5000 cas, mais seulement 500 hospitalisations, c’est sûr que c’est beaucoup, mais c’est toujours gérable. Par contre, si on a 1500 hospitalisations... c’est un scénario qui est différent», a-t-il donné en exemple.

Et il y a probablement déjà des dizaines de cas d’Omicron au Québec, un variant qui sera probablement dominant dans la province au cours des prochaines semaines, d’après le médecin.

À titre comparatif, la Grande-Bretagne, qui n’avait qu’un cas d’Omicron à la fin novembre, a désormais dépassé les 4700 cas.

«Au Québec, il faut accélérer la campagne de vaccination massive avec la troisième dose. On tergiverse beaucoup», a-t-il insisté.

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