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Culture

Olivier Dion se dévoilera comme jamais sur son nouvel album

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
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Michèle Lemieux

2023-03-19T10:00:00Z
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Depuis deux ans, Olivier Dion a pris les rênes de sa carrière, une étape fort satisfaisante pour l’entrepreneur. Il prépare un album intimiste qui sera disponible en mai. Sur ce nouvel opus, il sera question d’amour, de remises en question, de doutes, mais aussi d’anxiété, car l’auteur-compositeur-interprète se dévoile comme jamais et aborde notamment la question de la santé mentale.

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Olivier, vous prévoyez nous présenter votre troisième album solo en carrière?
Mon album sortira le 4 mai prochain. L’extrait intitulé Toujours un temps est sorti le 16 février dernier. C’est ce qui m’occupe actuellement, car je suis un artiste indépendant. J’ai créé ma propre maison de disque. Je suis entouré d’une équipe, mais je m’occupe de tout.     

Avez-vous la fibre entrepreneuriale?
Je la découvre de plus en plus. Ça m’intéressait depuis un moment, et j’ai décidé de faire le saut. Il y a deux ans, j’étais en attente pour sortir une chanson, et ça me semblait interminable. J’ai décidé de me lancer, de prendre les rênes de mon projet et de ne plus attendre après personne. Ça s’est bien passé. Ce n’est pas parce que je ne travaillais pas avec de bonnes équipes, mais je voulais vivre les choses différemment et être en contrôle de tout ce que je diffuse et de la façon dont je le fais. C’est encore plus vrai pour cet album, qui est plus près de moi, plus introspectif, qui parle beaucoup de mon parcours et de ce que j’ai vécu. C’est l’album le plus intime que j’ai livré. Je m’ouvre d’une façon nouvelle et plus transparente. Ça aussi, c’est nouveau pour moi.

Avez-vous, autour de vous, des entrepreneurs qui vous inspirent?
J’ai des amis du secondaire qui sont devenus des entrepreneurs. Ils ont lancé Agendrix, un logiciel de gestion d’horaire. Je les ai vus évoluer. Ils font partie de mes inspirations. Dans le milieu, il y a des artistes qui s’autoproduisent, je pense à Andréanne A. Malette, entre autres, à qui j’ai déjà demandé conseil. Ma copine est aussi une entrepreneure. Emy-Jade (Greaves) a démarré son entreprise de vêtements, Reckless Minds, à 20 ans. Tous ces entrepreneurs m’impressionnent.

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Photo : Patrick Seguin / TVA Pu
Photo : Patrick Seguin / TVA Pu

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Sur votre album à paraître, vous abordez, semble-t-il, la question de la santé mentale. De quoi est-il question?
J’ai connu beaucoup de remises en question ces dernières années. J’ai vécu des doutes, de l’indécision, et au fil du temps, j’ai réalisé que j’avais toujours vécu beaucoup d’anxiété: anxiété de performance, désir de plaire, d’être à la hauteur. C’est le genre de sujets que j’aborde. Mon but, c’est de mettre en mots et en musique des états d’âme pour que les gens puissent se retrouver et se sentir moins seuls. Ce n’est pas vrai que tout est toujours beau et parfait.

Ça prend beaucoup d’humilité pour dire qu’on souffre d’anxiété?
Oui, mais je n’avais pas réalisé que j’en souffrais. J’ai toujours eu tendance à vivre ça par en dedans. Le fait de le comprendre, de le mettre en mots a amené un éclairage différent. Avec ce projet, c’est le défi que je relève: j’ai choisi de m’ouvrir sur cette question, d’en parler ouvertement. Dans notre société, l’anxiété de performance est partout. En raison de ma nature, je veux être à la hauteur, faire les choses correctement.

Comment arrive-t-on à endiguer ce tempérament anxieux?
Une fois que tu le reconnais, que tu acceptes de t’ouvrir sur la question, c’est déjà un grand pas. Le fait d’en parler, que ce soit à une psychologue ou à des amis, m’aide. L’anxiété n’est pas permanente. Parfois, je suis très confiant, mais parfois je suis anxieux. C’est important de s’ouvrir sur la question. Personnellement, c’est l’écriture de l’album qui m’a amené à m’ouvrir sur ça. C’est étrange parce que lorsque je dis que je suis anxieux, les gens me disent: «Mais non! Tu n’es pas anxieux! Ça ne se peut pas! Tu n’as pas l’air anxieux...» L’anxiété m’accompagne, mais ce n’est pas ce qui me définit. Sur l’album, je ne parle pas que de ça...

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
Photo : Sebastien Sauvage / TVA

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Quels sont les autres sujets traités?
Je parle aussi d’amour, de relation à distance, de mon parcours parisien. La chanson Vraiment questionne: est-ce qu’on est vraiment au bon endroit? Est-ce qu’on fait ce qu’on veut dans la vie? Les gens m’écrivent pour me dire que ça leur fait du bien. Avec la pièce Toujours un temps, je parle de vulnérabilité, mais aussi de résilience. Même si c’est un album plus mélancolique, c’était important pour moi qu’il y ait une touche d’espoir. Au bout du compte, il y a toujours quelque chose de positif. J’ai envie de partager une partie un peu plus sombre de ma vie, mais avec l’intention de rendre ça positif. On y retrouve une saveur pop et des mélodies accrocheuses.

Vous animerez la troisième édition de l’île de l’amour. C’est un autre projet enthousiasmant pour vous!
Oui, je me prépare pour l’île de l’amour. Je suis très content, car c’est un projet très excitant. Je vais passer deux mois en République dominicaine. L’équipe de production est superbe! Je suis très content de retrouver mon micro d’animateur. Je n’ai pas animé depuis 2018, alors que je faisais Danser pour gagner. Ça me manquait. Je vais accompagner des jeunes qui vont s’amuser, tomber en amour, participer à des activités ludiques. Ça sera vraiment agréable et ça me rejoint. J’ai beaucoup parlé de mon côté introspectif, mais une grande partie de moi aime s’amuser.

Olivier lancera son disque en mai et prépare un retour sur scène.
On le suit
sur son site et sur ses réseaux sociaux.
La troisième saison de
l’île de l’amour sera diffusée dès le 10 avril, à TVA.

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