Offre bonifiée: «la véritable négociation commence»

La nouvelle offre bonifiée déposée ce mercredi montre que le gouvernement a bel et bien une volonté à faire avancer les négociations avec les dirigeants des syndicats du secteur public, mais le travail n'est pas terminé, selon l’ex-directeur québécois du Syndicat canadien de la fonction publique.

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Cette nouvelle proposition indique seulement que «la véritable négociation commence», affirme Marc Ranger, invité à l’émission Le Bilan.

Le spécialiste note que le gouvernement a fait «un pas» dans la bonne direction et qu'il montre «une volonté de régler».

Toutefois, M. Ranger déduit «qu’il y a encore des marches de manœuvre au niveau du gouvernement» puisque l’offre actuelle ne couvre pas entièrement les prévisions inflationnistes du ministre des Finances. 

«Dans les prévisions économiques du ministre Girard pour l’année 2024, il ne parlait pas de 2,3%, il parlait de 2,7% d’inflation, donc là dans son offre, l’offre pour la deuxième année c’est 2,3%», fait remarquer l’analyste, signe que le gouvernement peut encore améliorer sa proposition.

Bien que l’augmentation en pourcentage de cette nouvelle offre semble parfois petite, passer de 10,3% à 12,7% signifie un ajout de 1,2 milliard de dollars à la table de négociation.

«C’est beaucoup d’argent, mais c’est beaucoup de monde», relative M. Ranger.

«C’est 420 000 personnes dans le Front commun, donc forcément, quand on avance un pourcentage il y a de l’argent qui est là», explique l’expert en négociation.

***Voyez l’entrevue de Marc Ranger à l’émission Le Bilan***