Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Nouvelle entente pour les pharmaciens dans les établissements de santé

Partager

Agence QMI

2022-01-21T17:10:58Z
Partager

Une nouvelle entente de travail a été signée jeudi soir par l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) afin de maintenir les mesures particulières appliquées à la rémunération des pharmaciens depuis plus de 10 ans.

• À lire aussi: 50 pharmacies distribueront la pilule anti-COVID

L’A.P.E.S. a rappelé que ces mesures représentent entre 20 et 50 % du salaire des pharmaciens d’établissements. De plus, l’entente prévoit les mêmes augmentations salariales et conditions générales qui ont été convenues pour les autres employés syndiqués du réseau de la santé.

«La pérennisation des mesures temporaires était une condition essentielle à la conclusion d’une entente, afin d’offrir une rémunération prévisible à nos membres et de ne pas nuire aux efforts de recrutement. Le réseau de la santé a un très grand besoin de relève en pharmacie d’établissement et cette situation est loin de se résorber», a expliqué par communiqué le président de l’A.P.E.S., François Paradis.

La pénurie de pharmaciens d’établissement est toujours présente à ce jour, alors que près d’un poste sur cinq est vacant dans le réseau.

Avec les besoins des patients qui ne cessent de croitre, des pharmaciens additionnels seraient par ailleurs requis dans tous les secteurs de soins hospitaliers pertinents, les CHSLD et les futures maisons des aînés.

«La demande pour des pharmaciens au Québec s’accroît compte tenu des besoins de soins de la population et de l’expertise exclusive des pharmaciens en matière de prise en charge de la pharmacothérapie. Plus précisément dans le réseau de la santé, il faut plus de pharmaciens formés pour les soins aigus et les patients à l’état de santé complexe», a mentionné Linda Vaillant, directrice générale de l’A.P.E.S.

Elle en a d’ailleurs profité pour rappeler que la pénurie d’effectifs est survenue dans les années 2000, alors qu’un écart de rémunération se creusait entre les pharmacies de quartier et les établissements de santé.

«Il faut absolument éviter de répéter les mêmes erreurs», a-t-elle ajouté.

À VOIR AUSSI

Publicité
Publicité