Nouveaux propriétaires pour le Casse-croûte Pierrot à Québec


Diane Tremblay
Un jeune couple, amoureux de la restauration, vient d’acquérir le Casse-croûte Pierrot, une institution à Québec, fondée en 1972, avec l’intention de perpétuer la recette qui a fait la renommée de l’établissement.
Réputé pour sa pizza et sa poutine, le Casse-croûte a déménagé en 2021, de la 10e Rue à la 1re Avenue, ce qui lui a permis d’agrandir pour devenir un restaurant comptant 75 places assises, avec la terrasse.
Dernièrement, le restaurant a accueilli de nouveaux propriétaires, soit Marie-Pier Paré et son conjoint, François-Julien Archambault, qui baignent dans le domaine depuis longtemps.

«Les deux, nous sommes dans la restauration depuis toujours. Ça fait vingt ans et plus qu’on travaille dans le domaine. On a gravi tous les échelons, notamment chez Restos Plaisirs, où on a travaillé longtemps. C’est là qu’on s’est connus d’ailleurs», lance Marie-Pier Paré.
Lorsqu’elle a entendu dire que l’ancien propriétaire Jean Grondin songeait à vendre, pour prendre sa retraite, Mme Paré lui a écrit directement pour l’informer de son intérêt.
«C’est quelque chose dont je rêvais depuis que je suis toute petite, d’avoir mon restaurant.»
Les démarches entreprises il y a un an ont été complétées en août dernier. Tant qu’à se lancer, c’est dans le marché des «patates frites» qu’ils voulaient le faire.
«C’est moins de risques, un peu. Moins de complexité. Par contre, ce n’est pas moins de job», affirme François-Julien.
L’important était aussi de proposer une offre accessible aux familles qui cherchent une sortie au restaurant sans se ruiner. Avec un menu du jour complet à 14$, l’établissement accueille également plusieurs clients réguliers.
L’intégration se passe très bien, affirme Marie-Pier, qui navigue dans un univers connu.
«Ça fait plus de 15 ans que je fais de la gestion de restaurants, des ressources humaines et de la comptabilité. Tous nos fournisseurs actuels, c’est du monde que je connais. C’est un monde dans lequel on est depuis toujours», dit-elle.
Le retour des déjeuners
Pour François-Julien, il est important de maintenir une formule qui a fait ses preuves et qui est appréciée des clients.
«On ne va pas changer une recette gagnante. Avant la pandémie, le restaurant servait les déjeuners et on veut les ramener prochainement, avant 2025. Si c’est novembre, ça sera novembre, mais avant 2025. Les clients nous le demandent», ajoute-t-il.
Le quartier où est situé le restaurant est un quartier dynamique qui grouille de projets comme la requalification des Galeries Charlesbourg, la construction qui se poursuit du mégahôpital de l’Enfant-Jésus, le projet de complexe immobilier du Patro Roc-Amadour, sans compter le Centre Vidéotron, qui amène son lot de clients les soirs de spectacles.
Le service de livraison, qui a toujours été un atout, continuera de desservir la clientèle comme à l’habitude. Les livraisons occupent d’ailleurs une partie importante du chiffre d’affaires. Le restaurant compte 56 employés, dont Denise Morissette, la fille du fondateur, que plusieurs connaissent. Elle y travaille depuis l’âge de 17 ans.
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