Norah Lapointe révèle comment ses proches ont réagi à sa participation à La Voix
Nathalie Slight
L’amour de la chanson coule dans les veines de Norah Lapointe, puisque plusieurs membres de sa famille gravitent autour de la scène musicale. Pourtant, sa mère, son père et son beau-père ont tous été surpris lorsque la jeune femme de 19 ans a annoncé qu’elle allait se présenter aux auditions de La Voix!
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Norah, à quel âge as-tu participé à ton premier spectacle?
À six ans, j'ai campé le personnage de Rose dans Décembre de Québecissime. Lorsque j'ai grandi, j'ai incarné sa grande soeur Violette. Ce spectacle figure parmi mes plus beaux souvenirs d'enfance, puisque ma mère (Caroline Riverin), mon père (Alex Lapointe) et mon beau-père (Marc-André Fortin) ont tous trois participé à Décembre.
As-tu toujours su que tu voulais poursuivre dans cette voie?
J'ai étudié un an en architecture au cégep, un détour nécessaire pour me faire réaliser que la chanson était plus qu'une simple passion familiale: c'était aussi ma passion! Je suis maintenant dans le programme de chant jazz au Cégep de Saint-Laurent et je me sens vraiment à ma place. Peu importe ce que je ferai — chanter en solo, participer à des comédies musicales, être choriste, enseigner, composer des chansons, etc. —, je sais que la musique fera partie de ma vie!
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Tes proches n’ont pas dû être surpris d’apprendre que tu désirais te présenter aux auditions à l’aveugle!
Au contraire, ils ont tous été surpris! Plus jeune, j’ai chanté dans des comédies musicales, mais j'étais cachée derrière un personnage, et j'étais entourée d'autres artistes. L'idée de chanter seule sur scène me stressait énormément. Mais ma passion pour le chant et mon désir de vivre ce gros tour de manège étaient plus forts que tout. Mes parents m'ont grandement soutenue durant le tournage de La Voix, surtout mon beau-père, Marc-André, qui a remporté Star Académie en 2005, Il avait un peu l'impression de revivre cette aventure.
Ta nervosité n'a aucunement paru lorsque tu es montée sur scène! D'ailleurs, avant même que tu pousses ta première note, Corneille a fait remarquer que tu marchais d'un pas assuré!
C’est vrai! J’étais nerveuse dans les coulisses, mais une fois que j’ai poussé la porte, ce sentiment s’est envolé et je n’avais qu’une seule envie: chanter. J’ai choisi Rien ne sert de courir, de Karim Ouellet, que je me suis réappropriée dans une version de style ballade. Je suis contente de l’avoir interprétée sur scène. Karim Ouellet n’est malheureusement plus de ce monde, mais ses chansons lui survivent.
Qu’est-ce que La Voix t’a appris?
Cette expérience m’a fait réaliser que je peux faire de grandes choses, que je suis plus forte que je le pense, que je ne dois pas m’empêcher de réaliser mes rêves à cause de la nervosité et que je dois simplement suivre mon cœur.
Son choix de coach
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La jeune chanteuse a conquis les quatre coachs. «En fait, à cause d’un problème technique, les chaises ne se sont pas retour- nées, mais les lumières en avant des chaises se sont allumées. Donc, j’ai compris qu’ils s’étaient tous retournés! (rires) J’ai choisi d’aller avec Corneille, car je l’aime beaucoup comme artiste, et j’apprécie son côté humain, que j’ai découvert l’an dernier à La Voix.»
Voyez la suite des auditions à l’aveugle, dimanche 19 h, à TVA.