«Non, je n'ai pas de plaisir» - Michael Andlauer

Depuis qu’il a réalisé un rêve en faisant l’acquisition de sa propre concession de la Ligue nationale de hockey, le propriétaire des Sénateurs d’Ottawa, Michael Andlauer, n’est pas encore prêt à dire qu’il éprouve du plaisir.

«Quelqu’un m’a demandé l’autre jour : "Are you having fun? (T’amuses-tu?)" Je dis non! J'apprécie énormément mon travail, ne me méprends pas, mais "having fun", c’est quand tu commences à gagner.»

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Andlauer a hérité d’une équipe en pleine reconstruction, reconstruction qui s’éternise malgré toute la bonne volonté des décideurs au sein de l’état-major lors des dernières années. Depuis le parcours Cendrillon des séries de 2017 au cours duquel l’équipe est passée à un but de la finale de la Coupe Stanley, les Sénateurs n’ont pas pris part aux séries éliminatoires.

L’ancien directeur général Pierre Dorion avait pourtant maintes fois annoncé la fin de la reconstruction et tenté d’amener l’équipe au niveau supérieur... en vain. Dorion, congédié en lien avec l'affaire Evgeny Dadonov, qui a coûté un choix de premier tour à l'organisation, a été remplacé par Steve Staios. 

Staios occupe avec les «Sens» les doubles fonctions de président des opérations hockey et directeur général.

C’est à lui qu’Andlauer a confié les clés de la voiture, essentiellement, car il ne veut pas être le genre de propriétaire qui prend des décisions en outrepassant les opérations hockey.

«Je suis impliqué, je suis passionné, a-t-il reconnu. Je parle au président des opérations affaires. Je parle avec Steve Staios tous les jours. Mais ce sont eux les responsables. L'imputabilité, ça commence et se termine avec eux. Je suis une conscience pour eux. Je leur donne mon opinion et, ensuite, ils prennent une décision.»

Sur le plan hockey, les Sénateurs auront fort à faire pour éviter une huitième exclusion consécutive des séries. La lutte promet d'être féroce dans la section Atlantique avec les Maple Leafs de Toronto, le Lightning de Tampa Bay, les Bruins de Boston et les Panthers de la Floride, entre autres. Il faudra que le nouvel entraîneur-chef, Travis Green, appuie sur les bons boutons pour qu'Andlauer puisse enfin, réellement, s'amuser... au sens qu'il l'entend.