Nico Hischier devient militaire
Agence QMI
Le jeune attaquant des Devils du New Jersey Nico Hischier en a surpris plus d’un en choisissant de rentrer chez lui, en Suisse, et de faire son service militaire pendant la pause forcée par la pandémie de coronavirus.
Joindre l’École des recrues pour les sportifs d’élite (ER), un programme de l’armée suisse qui permet de soutenir les athlètes de haut niveau pendant leur service militaire, semblait la solution logique pour Hischier. Son choix a tout de même surpris ses coéquipiers.
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«Je leur ai expliqué que le service militaire est obligatoire pour nous (en Suisse), mais aussi que c'est une armée pour les athlètes et que j'aurais la chance de m'entraîner pendant ce temps», a-t-il raconté en entrevue au média suisse BZ Sport.
From one uniform to the next.
— New Jersey Devils (@NJDevils) June 17, 2020
We’ll be catching up with Nico this weekend while on a break from his army service. #WeAreOne | #NJDevils pic.twitter.com/u5leOKEeRy
Le joueur de 21 ans a commencé son service militaire le 14 avril avec quatre semaines de cours en ligne en raison du confinement. Il a emménagé à Macolin le 11 mai pour poursuivre sa formation, à raison de deux séances par jour. En plus de l’entraînement physique, il reçoit aussi une formation théorique.
Son frère Luca, un attaquant du HC Davos, s’est même joint à lui il y a quelques semaines.
«Ici, j'ai tout ce dont j'ai besoin. Je peux très bien me préparer pour la prochaine saison, a déclaré Hischier. L’ER est la solution parfaite.»
Rester positif
Bien qu’il ait trouvé une solution constructive pour occuper son temps, Hischier a vu la pandémie bouleverser ses plans, lui qui envisageait de participer à la Coupe du monde, à Lausanne, en mai.
«Tout est arrivé de façon inattendue au cours des derniers mois. Mais ce n'est pas facile pour personne, dans le sport comme dans tous les autres domaines. Nous sommes tous dans le même bateau.»
Hischier réussit tout de même à voir le bon côté des choses. «Je suis positif. Il faut l’être, sinon on ne peut pas aller de l’avant. Je me dis que c’est la même chose pour tout le monde, qu’on est tous affectés et qu’on doit être unis.»
Retrouver sa famille dans le canton du Valais, avant de se rendre à Macolin, l’a également aidé à rester dans un bon état d’état d’esprit. «Ç’a été un très bon moment. Je n'avais pas passé autant de temps avec la famille depuis longtemps.»