Nick Kyrgios croit que sa réputation de «bad boy» lui colle à la peau
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![Photo portrait de Jessica Lapinski](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FJessica_Lapinskib59102be-5f17-418d-ac55-fc10558e46e2_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Jessica Lapinski
L’Australien Nick Kyrgios a adouci son image de «bad boy» du tennis dans les derniers mois, mais il l’affirme: sa réputation n’a pas changé pour autant.
Souvent critiqué pour son manque d’effort à l’entraînement – et parfois, en plein match – le 22e mondial a troqué le lancer de la raquette et des souliers pour un jeu à la fois puissant et plus constant dans la deuxième moitié de la saison.
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Et ç’a payé. Finaliste à Wimbledon, quart de finaliste aux Internationaux des États-Unis, Kyrgios a remonté les échelons du classement mondial pour aboutir à l’orée du top 20, lui qui était 114e au début de l’année.
«Nous sommes de mauvais modèles»
L’Australien est d’ailleurs à Turin pour la Finale de l’ATP. Pas en simple, mais en double. Une discipline qu’il pratique peu, mais bien. Surtout avec son compatriote et ami Thanasi Kokkinakis, aux côtés de qui il a ravi les Australiens en soulevant le trophée à Melbourne, en janvier.
Mais malgré ses succès cette saison, le joueur de 27 ans ne croit pas l’opinion du public ait changé à son égard. Même si le «bad boy» avait le support d’une bonne partie de la foule à Flushing Meadows, il y a quelques semaines.
«[Lundi] matin, il y avait beaucoup de jeunes, des enfants, qui sont venus vous voir jouer. Vous êtes des idoles pour eux. Comment cela vous fait-il sentir?», a demandé un journaliste en conférence de presse, après la défaite de la paire face aux favoris, le Britannique Neal Skupski et le Néerlandais Wesley Koolhof, 6-7 (3), 6-4 et 10-5.
«Nous sommes de mauvais modèles, a rétorqué Kyrgios. Nous sommes mauvais pour le sport. Personne n’aime nous voir jouer. Nous ne sommes pas les favoris de la foule. Ainsi, je ne crois pas que votre affirmation soit juste. Personne n’est venu pour nous voir jouer, nous.»
Sur un air des Backstreet Boys
Était-il sérieux, moqueur ou ironique, le mauvais garçon du tennis? Dur à dire. Mais une chose est sûre : il se plaît en Italie, aux côtés de son bon copain.
Avant le match, Kyrgios s’est dirigé vers le terrain en faussant sur «I want it that way» des Backstreet Boys, sous le regard découragé de Kokkinakis.
«L’expérience est super, a-t-il souligné. Thanasi et moi, on ne croyait jamais que l’on serait de la Finale de l’ATP. Nous avons toujours pensé que nous pouvions accomplir de bonnes choses ensemble, mais nous n’avons joué que six ou sept épreuves en double...»