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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

La stigmatisation constitue un obstacle aux soins de santé mentale

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Agence QMI

23 avril à 2h44
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Malgré une sensibilisation croissante à la santé mentale, la majorité des Québécois et des Canadiens évitent de chercher de l’aide en raison de la discrimination et de l’exclusion sociale, selon un organisme. 

L’Association canadienne pour la santé mentale estime que 60 % des personnes vivant avec un problème ou un trouble de santé mentale hésitent à demande de l’aide par crainte d’être étiquetées.

«La stigmatisation reste un obstacle important pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale et des troubles liés à l'utilisation de substances», a déclaré Leyna Lowe, analyste principale nationale en recherche et politiques de l’ACSM.

Ce faisant, l’organisme compte agir «sans masque» à l’occasion de la Semaine de la santé mentale prévue du 5 au 11 mai pour permettre à plus de personnes d’obtenir le soutien dont elles ont besoin.

Car, pour l’ACSM, se cacher derrière un masque peut dissimuler ou réprimer des émotions, des traits de personnalité, des comportements ou des symptômes et peut même commencer à affecter la perception de soi.

«Une personne qui estime devoir dissimuler un trouble de santé mentale, une dépendance ou un problème d'utilisation de substances est peu susceptible de chercher à obtenir de l'aide, ce qui perpétue un cycle d'isolement et de santé mentale précaire», a expliqué Mme Lowe.

«C'est pourquoi il est si important d'avoir des conversations ouvertes et honnêtes sur la santé mentale dans un environnement sécuritaire et bienveillant, afin que les gens puissent obtenir l'aide dont ils ont besoin quand ils en ont besoin, sans jugement», a-t-elle ajouté.

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