Les francophones devraient éviter de dire les lettres T, P et K pour limiter la propagation du coronavirus selon un linguiste français
Frédéric Guindon
Un expert en phonétique est d’avis que les personnes qui parlent français devraient modifier leur vocabulaire, afin d’éviter de propulser dans les airs davantage de gouttelettes potentiellement infectées à la COVID-19.
Médéric Gasquet-Cyrus, un linguiste de l’Université de Aix-Marseille, a récemment expliqué dans une vidéo diffusée par France Bleu Provence que les Marseillais (mais, au sens plus large, tous les francophones) devraient éviter les consonnes plosives (comme T, P, et K) afin de minimiser les risques de propagation du coronavirus.
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En effet, selon lui, «le principe de ces consonnes, c’est que l’air est stoppé, arrêté, puis expulsé sous forme d’une explosion (d’où «consonne plosive»)», ce qui résulterait en une propulsion plus prononcée des gouttelettes qui agissent comme vecteur de transmission de la COVID-19.
Les consonnes fricatives labiodentales (comme F et V) seraient ainsi à privilégier car «l’air est certainement frotté, mais finalement, il y a une déperdition parce qu’il part sur le côté et en hauteur, donc c’est pas le nuage qui part très très loin.»
L’expert en langues conclut sa vidéo en donnant quelques exemples de gestes barrières phonétiques pour éviter de mettre en péril l’accent marseillais.
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Il mentionne, entre autres, de «parler moins fort» et «d’éviter autant que possible les consonnes bilabiales».
Voici la vidéo de sa chronique:
