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Diane Lavallée et Laurence Leboeuf : Naturellement complices

Photo : Eric Myre, TVA Publications
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François Hamel

2020-03-30T04:00:00Z
2023-10-12T23:56:36.211Z
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Quand elles se sont fait offrir de jouer une mère et sa fille dans En tout cas, Diane Lavallée et Laurence Leboeuf se sont prêtées au jeu avec plaisir! La première suit avec fierté le parcours de sa fille, qui a embrassé sa passion pour le métier. La jeune actrice a d’ailleurs récemment participé à deux grands projets qui impressionnent sa mère.

Laurence, dans la nouvelle série Transplanté, vous incarnez Magalie Leblanc, une Québécoise qui travaille à l’urgence d’un hôpital de Toronto. Jusqu’à présent, quel a été le plus grand défi de ce projet pour vous?

Laurence: Ç’a été la maîtrise du jargon médical. Parce que je souhaitais que, lorsque mon personnage emploie des termes médicaux, ce soit clair, rapide, précis. Dans sa vie sociale, disons qu’elle est un peu plus maladroite. Cette opposition m’a beaucoup séduite. 

Est-il exact que vous avez signé une entente de principe pour quatre saisons?

L.: Oui, mais on attend des confirmations pour le tournage d’une deuxième saison.

Votre mère a commencé à suivre des cours d’anglais. Est-ce dans le but de pouvoir vous comprendre en regardant l’émission?

L.: Ç’a été un prétexte. Elle avait déjà suivi des cours par le passé, mais elle veut maintenant améliorer son anglais. Elle a regardé un épisode, hier... Elle ne comprend pas encore tout. (sourire) 

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Diane: (qui se joint à la conversation) Lorsque Laurence parle dans cette série, elle le fait tellement vite! Elle est bonne! Sa présence est solide, on la sent mature. 

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Photo : Bertrand Calmeau, TVA
Les deux actrices dans une scène de la série comique En tout cas.

Laurence, depuis quand exercez-vous ce métier?

L.: Ça fait 23 ans.

D.: Et elle a 34 ans. Je trouve que cette expérience paraît à l’écran.

Le fait de bientôt franchir le cap des 35 ans vous importune-t-il?

L.: Pas vraiment. C’est plus le fait de réaliser que le temps passe vite...

Malgré votre expérience de travail déjà considérable, vous avez su garder votre simplicité. Diane, diriez-vous que vous avez, en tant que parent, eu un rôle à jouer sur cet aspect?

D.: Peut-être que, lorsqu’elle était plus jeune, nous (Laurence est née de son union avec le comédien Marcel Leboeuf) avons eu une influence sur elle, mais c’est avant tout sa personnalité. Quand elle a commencé, à 11 ans, elle voulait tellement travailler dans le domaine! Puis elle était déjà bonne. 

L.: C’est fort, l’appel que l’on peut ressentir.

Laurence doit vous remplir de fierté.

D.: Ah! Je l’aime assez, ma Laurence! Nous nous voyons assez régulièrement. Je suis très curieuse à propos de la vie de ma fille. Quand elle voyage, elle m’envoie des photos, et j’ai l’impression de voyager avec elle. Je la trouve tellement bonne, extraordinaire. On parle d’un talent naturel. Parce que, tout comme moi d’ailleurs, elle n’a pas fréquenté d’école de théâtre.

Diane, vous avez aussi un garçon né d’une autre union. Parlez-nous de lui.

D.: Philip a 22 ans. Il est dans le domaine de la construction. Il travaille fort; il lui arrive de faire des heures supplémentaires les fins de semaine. Philip souhaite avoir suffisamment d’économies pour pouvoir éventuellement s’acheter une propriété.  

Laurence, vous êtes aussi la vedette féminine principale du film Mont Foster, réalisé par Louis Godbout. À quel genre appartient-il?

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L.: Sans trop dévoiler de choses, on parle avant tout d’un thriller psychologique, d’un huis clos. Un couple, Mathieu (Patrick Hivon) et Chloé, mon personnage, va à son chalet pour se ressourcer. On découvre le lourd secret qu’ils tentent tous les deux tant bien que mal de solutionner. Mais, au contraire, tout dérape, et le long métrage en vient à toucher également à d’autres genres, comme le fantastique et l’horreur.

Était-ce la première fois que vous partagiez la vedette avec Patrick Hivon?

L.: Oui, et l’expérience a été géniale puisque, en plus d’être un acteur formidable, Patrick est vraiment gentil! J’ai rencontré une personne authentique et qui avait envie de tout donner pour obtenir, à l’arrivée, le meilleur film possible. Notre symbiose de dialogues a été vraiment riche.

Pour ce rôle, avez-vous passé une audition?

L.: Non, c’est vraiment fantastique. Qu’un réalisateur nous fasse confiance à ce point-là, c’est merveilleux. Dès la lecture du scénario, j’ai tout de suite voulu participer au projet.

Photo : K-Films Amérique ©
Dans le film Mont Foster, elle a pour la première fois partagé l’écran avec Patrick Hivon.

Adepte de planche à neige

Lorsque la situation le permet, Laurence s’adonne à la planche à neige. «J’ai pratiqué ce sport pendant toute mon adolescence. J’en faisais beaucoup avec mes cousines, mais j’ai arrêté dans la vingtaine. Puis j’ai recommencé à en faire il y a deux ans. Je suis capable d’emprunter des pentes classées “losange”.»  

  • Étant donné la fermeture des cinémas, le film Mont Foster, qui avait pris l’affiche récemment, peut être vu en vidéo sur demande sur le Web, entre autres sur illico.
  • Vous pouvez aussi suivre Laurence dans Transplanté, la version française de la série, à Vrak, le mercredi à 22 h.   
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