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Culture

Nathalie Simard s’est offert un cadeau significatif pour ses 54 ans

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Pascale Wilhelmy

2023-07-18T13:00:00Z
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Elle a le vent dans les voiles et le bonheur facile. En 2023, Nathalie Simard a décidé de souligner son anniversaire avec ses proches, là où elle a vécu toute petite, une première depuis son enfance. Ensemble, ils ont passé quelques jours sur l’île d’Orléans, «son ancrage», à fêter les 54 ans de cette femme pour qui vieillir est synonyme d’avancer, de se dépasser et d’apprécier la vie.

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Nathalie, tu sembles être dans une belle période de ta vie. Et, j’ai l’impression que ta carrière connaît un nouveau souffle. On te redécouvre, il y a quelque chose qui se passe avec le public.

Oui, je le sens. L’émission Sortez-moi d’ici! a permis aux gens de vraiment voir la personne que je suis devenue... Au fond, c’est celle que j’ai toujours été, mais qu’on n’a jamais pu voir pour toutes sortes de raisons. Tu sais, je me suis battue une grosse partie de ma vie, j’ai travaillé fort juste pour garder la tête hors de l’eau, et ça ne me permettait pas de montrer combien j’ai le bonheur facile, la capacité d’être heureuse et de voir le bon côté des choses malgré tout. L’émission m’a sans doute permis de montrer que j’étais une personne drôle, le fun, et que c’est pour ça que je suis encore debout aujourd’hui. Je vois toujours le côté positif des choses. Dans Sortez-moi d’ici!, on m’a vue sous toutes les coutures, mais on a aussi vu cette part de moi. C’est un cadeau. 

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Bruno Petrozza
Bruno Petrozza

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Tu es donc heureuse d’y avoir participé.

Je redoutais de m’embarquer dans cette aventure-là, mais je ne regrette tellement pas de l’avoir fait! Tout ce qui en est sorti n’a été que du beau, que du bon. Et c’est la femme que je suis dans le quotidien. Si j’avais été une personne négative, une personne sombre, je n’en serais pas là aujourd’hui. Je ne serais peut-être même plus là... 

Mais tu es toute là! Et tu as décidé de célébrer avec ta garde rapprochée dans le coin de pays de ton enfance, l’île d’Orléans...

C’est la première fois que j’y fêtais mon anniversaire depuis que j’ai quitté l’île, à cinq ans. J’avais depuis très longtemps un profond désir de le faire. J’y suis donc allée pour quelques jours avec ma fille, mon gendre et mon chum. Je suis native de l’île d’Orléans. Ma mère a accouché de moi à Québec, mais j’ai été baptisée à l’église de Sainte-Pétronille, et pour moi, c’est symbolique. C’est un grand cadeau que je me suis offert, d’être sur mon île pour mes 54 ans. C’est mon ancrage, l’île d’Orléans. C’est la base de ma vie. J’étais vraiment contente d’aller marcher pieds nus sur la grève, de partager ça avec ma fille, et je savais que je retrouverais ma petite enfance. 

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant d’y souligner ta fête?

Il y a toutes sortes de raisons. À un moment donné, c’étaient les moyens financiers. Ça n’a pas toujours été simple. J’ai toujours été très transparente, donc je peux dire que les 15 dernières années, je les ai passées à me débattre. L’argent allait à la survie, à l’essentiel. Et là, ça va bien. Je vais avoir 54 ans et je peux me le permettre. Je peux aller à La Goéliche, qui anciennement était le Château Bel-Air — là où mon père a travaillé, là où mon père prenait ses brosses quand il n’était pas sobre. Il y a plein de souvenirs sur cette île. Des tristes et des beaux. Mais comme je te le disais, je garde surtout ce qu’il y a eu de beau. L’île, ce sont mes racines, le bonheur, la proximité avec la nature, le fleuve, les fraises, les maraîchers. 

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

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Cette année, il y a plusieurs anniversaires à souligner: 15 ans de mariage avec Lévis et aussi tes 45 ans de carrière!

Oui. Dès l’âge de trois ans, j’étais sous l’œil de la caméra, mais j’ai commencé plus officiellement à neuf ans. Imagine: 45 ans de métier! C’est bon, je pense. C’est beaucoup. (rires) Et, parmi les autres anniversaires, ma fille aura 30 ans en novembre. Il me marque, cet anniversaire-là! Moi, à 30 ans, j’ai ressenti une forme d’urgence. Ma fille n’est pas là-dedans. Sa vie va bien. Elle a son chum, son entreprise, et je suis tellement contente! Pour elle, avoir 30 ans va être quelque chose de beau. Je réalise que c’est un long parcours, et c’est intense d’être maman. C’est génial aussi. Nos enfants nous élèvent, nous font avancer, nous font affronter nos peurs. Et ils nous amènent à donner le meilleur de nous-mêmes. Parfois, on glisse, mais ça fait aussi partie de la vie. Il faut l’accepter. 

Vous êtes très proches, Ève et toi.

Ma fille a été le plus cadeau de ma vie. Je le dis tout le temps quand je suis sur scène: c’est ma plus belle réussite. Elle a été ma raison de rester en vie, de me dépasser et aussi mon moteur pour devenir une adulte responsable. La voir aujourd’hui à 30 ans, belle, épanouie et drôle, c’est si bon! On a une belle relation, un bel échange. Et c’est si précieux! Il y a des mères qui se font appeler par leur prénom. Moi, ça ne passerait pas. Il y a huit milliards d’humains sur terre, et il y en a une seule qui peut m’appeler maman. C’est elle. J’y tiens, à ce mot-là! C’est un mot si doux, si tendre et si bon.

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Il y a aussi les 15 ans de mariage...

Oui, et on s’est rendus là, Lévis et moi! Même si on en a arraché par moments. C’est souvent dans les épreuves qu’on apprend à connaître son conjoint ou sa conjointe, en voyant comment l’autre réagit, comment il passe au travers. Je peux te dire qu’on a été bien testés! Ça n’a pas été facile, mais aujourd’hui, je suis fière d’être là où nous sommes maintenant. L’an dernier, c’étaient nos noces de plomb. Et quand on regarde ça, c’étaient vraiment des noces de plomb! (rires) Il y a eu des hauts, il y a eu des bas, on s’est séparés, on est revenus ensemble. Il y a eu beaucoup de up and down, et je crois que c’est ça aussi, l’amour. C’est le bâtir, et réaliser qu’il y a aussi des moments difficiles. Janette Bertrand m’a déjà dit que l’amour, c’était un peu ça: au début, on est au sommet de l’Everest, mais on ne peut pas y passer sa vie, sinon on va étouffer, on va mourir. C’est ça, la passion. Mais le couple, c’est quand ça redescend. C’est là qu’on découvre ce qu’est l’amour. On se retrouve et on remet les compteurs à zéro. Et avec le temps, on applique la fameuse expression: Je sais ce que je veux, mais je sais surtout ce que je ne veux plus. Parfois on le dit comme une cassette qui part, mais avec le temps, on réalise que toutes ces phrases qu’on a entendues prennent tout leur sens. Je les ai testées et ça marche pour vrai! C’est la beauté de cumuler les années...

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Tu sembles ne pas craindre de vieillir.

J’adore vieillir! Vraiment. Moi, il y a 19 ans, j’ai dénoncé, et au fond j’étais comme une enfant, comme une adolescente qui avait peur de prendre sa place. Ces 19 années de parcours, de bataille, m’ont amenée à devenir une mère responsable, une femme accomplie, un être humain qui aime partager. Vieillir a été le plus beau cadeau, parce que j’ai appris. Et j’aime apprendre, comprendre. Je ne suis pas beaucoup allée à l’école, et il y a plein de choses que je ne connais pas. Mais, en vieillissant, je m’intéresse, je suis une curieuse, dans la vie. Quand je parle de tirer le positif du négatif, les années où ç’a été dur pour moi, j’ai quand même appris. J’ai compris. J’ai réalisé que j’ai été un petit tank de guerre à un moment donné, mais que j’étais juste maladroite parce que je ne savais pas comment réagir. En fait, on m’a très peu montré comment faire. Oui, chanter. Oui, danser. Oui, tout ça. Mais en dehors de ça, on ne m’a pas appris grand-chose. 

Tu as appris par toi-même?

Oui, j’ai appris sur le tas! Même si je n’ai pas une grande connaissance générale de la politique ou des régimes politiques, ça ne fait pas de moi une personne imbécile et inculte. L’important, dans la vie, c’est d’être curieux, d’avoir le désir de comprendre. J’ai encore plus soif d’apprendre. De voyager aussi; je rêve d’aller en Inde. Et je veux profiter de la vie. 

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Ce que tu fais cet été...

Oui, j’ai eu envie de revivre mon île d’Orléans, d’effacer tous les mauvais souvenirs. Je veux me bâtir de beaux souvenirs et j’ai ce pouvoir-là. Dans la vie, on peut tellement mettre la merde de côté! On la garde parce qu’elle nous a amené là où on est, mais on a aussi le pouvoir de refaire son baluchon et de le remplir de bonheur. D’apprécier chaque journée, d’être là, d’apprécier la santé, d’avancer. Et c’est là que je suis. Je suis consciente du privilège de vivre, et du fait qu’on est les résultats de nos choix. J’apprends aussi à dire non, même si parfois je trouve ça dur. Mais je veux faire ce dont j’ai envie, et que ça m’apporte de la joie. Je ne veux plus me faire violence. 

Et tu dis oui à des projets qui te tentent vraiment?

J’en ai, des beaux projets. En ce moment, je travaille sur un album de Noël. J’entre en studio avec Toby Gendron. J’adore travailler avec lui. Il collabore avec plein d’artistes, dont Diane Dufresne, c’est un gars hyper talentueux et si agréable! La radio revient cet automne, partout en Mauricie, et il y a des projets, rien de signé, je ne veux pas en parler tout de suite. De belles choses s’en viennent, mais chaque chose en son temps! Ce qui doit arriver va arriver. J’ai appris ça aussi, à laisser aller les choses. Tu vois, c’est vraiment bon de vieillir! (rires)

Ne manquez pas la chronique «Simplement avec Nathalie», chaque semaine dans nos pages. On peut acheter les revues Simplement bien avec Nathalie en magasin ou à jemagazine.ca. La dernière émission de Sortez-moi d’ici!... mais pas tout de suite est diffusée le 17 juillet sur Évasion (les trois premiers épisodes sont sur qub.ca).

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