Québec 2022: Anglade à nouveau dans un château fort libéral
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Patrick Bellerose
Malgré un deuxième passage en sept jours dans Marguerite-Bourgeoys, Dominique Anglade refuse de concéder que ce château fort libéral est menacé par la montée de la CAQ dans cette circonscription de l’ouest de l’île de Montréal.
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La cheffe libérale a participé à des appels pour faire sortir le vote par anticipation, dimanche matin, dans ce comté qui a toujours voté pour le PLQ depuis sa création en 1972. En 2018, la libérale Hélène David l’avait emporté avec 53% des voix.
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Cette année, toutefois, le candidat Frédéric Beauchemin se fait chauffer par son adversaire caquiste Vicky Michaud, selon le site de projections électorales Qc125. Le PLQ obtiendrait 36% des voix, contre 29% pour la CAQ, soit la marge d’erreur du modèle de Qc125.
«On fait campagne partout», assure Dominique Anglade, en rappelant que sa caravane revenait de l’Outaouais, avec un arrêt dans Argenteuil, dans les Laurentides.

Règle générale, durant la dernière semaine de campagne, les partis politiques concentrent leurs efforts dans les circonscriptions où la victoire n’est pas encore acquise. À la mi-septembre, la cheffe libérale avait d’ailleurs enfilé des gants de boxe pour démontrer qu’elle serait à l’offensive, afin d’aller chercher de nouveaux sièges pour le PLQ.
«Vous allez me voir aller partout. Et c’est normal qu’on soit également dans les comtés de Montréal. On a des comtés à Montréal, on a des comtés à Laval, dans les Laurentides. Vous allez continuer de nous voir sur le terrain», assure-t-elle.
La veille, la cheffe libérale était en Outaouais, une région autrefois acquise aux libéraux, mais où la CAQ a fait des percées en 2018. Les troupes de François Legault pourraient cette fois ravir Hull, présentement représenté par la libérale Maryse Gaudreault.
Une circonscription moins sûre qu’avant
Pour sa part, le candidat Frédéric Beauchemin a bon espoir de gagner dans Marguerite-Bourgeoys, le 3 octobre prochain. Mais il devra peut-être travailler un peu plus fort que ses prédécesseurs pour conserver ce bastion libéral.
«On fait ce qu’il faut pour mener une campagne nouvelle, une campagne qui n’a peut-être pas été le style de campagne des élections précédentes. Donc, pour nous, faire du terrain, faire du porte-à-porte, dans des comtés qui étaient anciennement considérés comme “sécures”, moi je trouve que ça va de soi pour être à la rencontre des citoyens, avoir le pouls des gens», affirme Frédéric Beauchemin.
D’autres bastions en danger
Plusieurs bastions libéraux pourraient tomber, le 3 octobre prochain, principalement aux mains de la CAQ. Le PLQ comptait 27 sièges, à la dissolution de la chambre. Selon les projections de Qc125, le parti pourrait faire élire environ 17 députés cette année, ce qui permettrait de demeurer l’opposition officielle, selon les données de Qc125.
Parmi les circonscriptions libérales en danger, celle de la cheffe libérale, Saint-Henri–Sainte-Anne, fait l’objet d’une lutte à trois entre le PLQ, la CAQ et QS.
La circonscription de Verdun, détenue par Isabelle Melançon, pourrait se tourner vers la CAQ ou QS, toujours selon Qc125.
Mais surtout, le site prévoit des gains pour la CAQ dans des endroits depuis longtemps associés au PLQ, comme Marquette, Laporte, Hull, Anjou–Louis-Riel, etc.