«Montréal a propulsé ma carrière» - Petry

Qui a dit que les divorces devaient obligatoirement être acrimonieux? Sûrement pas Jeff Petry qui, bien qu’il file le parfait bonheur avec sa famille à Pittsburgh, ne garde que de bons souvenirs de ses sept saisons et demie à Montréal.

«Mon temps ici n’a été que bénéfique, a lancé le défenseur, rencontré dans le vestiaire des Penguins au terme de l’entraînement optionnel de son équipe. C’est en grande partie en raison du temps que j’ai passé au sein de cette organisation que je suis devenu le joueur que je suis. Montréal a propulsé ma carrière.» Voyez le point de presse de Jeff Petry dans la vidéo ci-dessus.

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«Quand je repense aux équipes qu’on a eues, à ce qu’on a accompli, c’était assez spécial», a-t-il pris soin d’ajouter.

Petry a longtemps été heureux à Montréal. Sauf à l’hiver 2021-2022, où les règles sanitaires entourant la pandémie ont, apparemment, rendu la logistique familiale plutôt difficile.

«L’an dernier, ça n’a pas été facile, a reconnu celui dont l’épouse a accouché d’un quatrième garçon en juillet. Cette transaction a amené un effet de soulagement. Pouvoir obtenir un nouveau départ avec une équipe très talentueuse, ça m’a donné un nouveau souffle.»

Arrivé en février, Martin St-Louis se rappelle l’état dans lequel se trouvait l’athlète de 34 ans.

«Il était à son point le plus bas. Mais, par la suite, il nous a donné du bon hockey. J’ai vu le type de joueur qu’il peut être. À la fin de la saison, il s’était ressaisi», a déclaré l’entraîneur-chef du Canadien.

Au cours de son séjour dans la métropole québécoise, l’Américain aura participé à une finale de la Coupe Stanley. Pendant plusieurs hivers, il aura côtoyé des coéquipiers comme Carey Price et Shea Weber.

Mais ce serait un peu déplacé de faire une comparaison avec ceux qui se trouvent présentement dans le vestiaire des Penguins: les Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Kristopher Letang.

«Je ne connaissais rien de la personne et du meneur qu’est Sidney Crosby. C’est bien de compter sur un gars comme lui, a-t-il noté. Les affinités que ces trois joueurs ont développées entre eux, au cours des 15 dernières années, font une grosse différence.»

«Ça facilite mon travail. Je n’ai qu’à leur donner la rondelle», a-t-il indiqué, un sourire en coin.

«Un joueur élite»

À entendre parler Mike Sullivan, son entraîneur-chef, il semble que Petry rende, réciproquement, la vie facile à ses coéquipiers.

«Nous espérions obtenir un joueur élite, et c’est exactement ce que nous avons. Il est grand et gros et il défend bien son territoire, mais il relance aussi bien l’attaque. Nous l’utilisons au sein de notre top quatre, il joue sur les deux unités spéciales. Il est un très solide défenseur. Il répond à nos attentes», a-t-il décrit.

En deux matchs depuis le début de la campagne, Petry arrive deuxième pour la moyenne de temps d’utilisation (21 min et 52 s) chez les Penguins. Il n’est devancé que par Letang, un autre arrière droitier, tout comme lui.