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Culture

Monic Néron et Marina Orsini reprennent du service dans la nouvelle saison de Deuxième chance

SAMEDI 15 JANVIER, 20 H, RADIO-CANADA

Radio-Canada
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Steve Martin

2022-01-14T14:00:00Z
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Qu’il s’agisse d’un bon samaritain qui nous a prêté assistance à un moment critique ou d’une amie avec qui on a perdu contact, certains individus laissent une marque profonde dans nos vies. Afin de présenter de nouvelles retrouvailles touchantes entre des gens dont les parcours se sont croisés de façon mémorable, Marina Orsini, Monic Néron et l’équipe de Deuxième chance nous reviennent pour une cinquième saison.

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Marina, l’émission en est à sa cinquième saison. Est-ce que la nature des demandes formulées par les gens qui vous contactent a changé depuis la première émission?
Non, en ce sens que la toile de fond, ça demeure la recherche de quelqu’un à qui on veut dire «Merci d’avoir changé ma vie» ou «Je suis désolé de ce qui est arrivé, de ce que j’ai fait ou pas fait». Et ça peut être quelqu’un avec qui ils n’ont pas eu de contact depuis 10, 20, 30 ou 40 ans... 

À au moins une reprise, cette séparation datait d’un demi-siècle.
Oui. C’est un monsieur âgé qui cherchait son premier amour, 50 ans après leur rencontre. Elle était décédée, alors c’est sa fille qu’il a rencontrée à New York. Alors, cette toile de fond ne change pas: les gens sont là pour dire pardon ou merci. C’est notre ligne directrice, si on veut.      

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C’est un concept qui fait vivre beaucoup d’émotions aux téléspectateurs. On se demande qui nous aimerions retrouver.
C’est que c’est une émission qui est très porteuse. Ça nous touche tous parce que les gens qu’on rencontre, c’est monsieur et madame Tout-le-Monde, des gens qui n’ont jamais fait de télévision de leur vie et qui sont prêts à ouvrir des tiroirs de leur passé, à se confier devant tout le Québec. C’est un très grand privilège de pouvoir assister à ça, d’avoir la confiance de ces gens-là. 

Qu’avez-vous appris au fil de vos rencontres dans vos cinq saisons de tournage?
Monic, Patrick (Lagacé, le premier coanimateur de l’émission), tous les membres de l’équipe et moi avons été transformés, parce qu’on touche à l’humain profond. Ces êtres nous ressemblent. Ce sont les histoires et le décor qui changent, mais il reste que, au cœur de tout ça, on parle de comment on vit avec nos regrets, nos bons et nos mauvais coups. Avec le souvenir des gens qui sont passés dans notre vie et que nous avons peut-être croisés sur un bout de chemin périlleux, quelque part dans notre parcours. Parfois, pour changer le destin de quelqu’un, il suffit d’une phrase. 

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Vous quittez parfois le Canada lors de vos tournages, mais cette fois, vous avez dû rester au pays à cause de la pandémie. Quel a été l’impact de cette obligation sur le choix des histoires de l’émission?
C’est certain que ça nous a limités. Au départ, on allait un peu partout dans le monde et on découvrait plein de cultures différentes, même si tout avait été généré par une demande faite au Québec. Mais en même temps, qu’on soit au Brésil ou ailleurs à l’autre bout de la planète, l’humain, c’est l’humain, qu’il soit italien, français, africain ou russe. 

Pouvez-vous nous donner un avant-goût des histoires que vous nous présenterez au cours de cette cinquième saison?
On ne veut pas trop dévoiler de détails avant les diffusions, mais je peux dire que nous avons deux mamans qui ont vécu de grands, grands drames. C’est une façon pour nous de rendre hommage à ceux qui œuvrent dans le milieu hospitalier. C’est une émission qui est absolument bouleversante. À la fin, elles se rencontrent et elles partagent leur expérience de vie. Nous rencontrons également un homme qui s’est retrouvé dans une situation où il aurait pu laisser sa peau si ce n’avait été de la présence de bons samaritains qui lui ont prêté assistance.      

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Les inconnus qui nous viennent en aide à un moment critique laissent une marque profonde...
Oui. Tu peux avoir un accident de voiture, et c’est une personne qui passait par là qui vient à ton secours. Que ce soient des histoires comme celle-là, ou des récits d’adoptions et de recherche de parents, on se sent toujours interpellés. Cette année, les gens vont être extrêmement touchés.

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