Meurtre d’un ado à Montréal: Justin Trudeau brise le silence
TVA Nouvelles
Pressé par François Legault et Valérie Plante, le gouvernement fédéral promet d’agir pour augmenter la lutte contre la violence impliquant des armes à feu.
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Mercredi soir, pour la première fois, le premier ministre Justin Trudeau a pris la parole pour réagir au meurtre de Thomas Trudel, 16 ans, à Montréal.
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«Cette tragédie nous brise le cœur», a clamé Justin Trudeau.
Ce dernier a assuré que son gouvernement travaillait déjà pour contrer ce fléau. Il a mentionné qu’au cours des dernières années, des mesures pour renforcer le contrôle des frontières et pour éliminer les armes d’assaut ont été prises.
«On comprend qu’il y a encore beaucoup plus à faire», a ajouté Justin Trudeau, en promettant de collaborer avec le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal pour redoubler d’efforts dans la lutte contre les armes à feu.
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Pablo Rodriguez
En entrevue à TVA Nouvelles, le lieutenant québécois du Parti libéral du Canada, Pablo Rodriguez, a lui aussi souligné que son gouvernement agissait déjà sur trois fronts: le contrôle des armes, la lutte contre le trafic et la prévention.
M. Rodriguez a notamment indiqué qu’Ottawa avait investi pour déployer plus d’agents aux frontières, tout en leur donnant de meilleures technologies pour mieux détecter les armes camouflées.
Pablo Rodriguez déplore lui aussi les tragédies comme celle qui a causé la mort de Thomas Trudel.
«C’est un drame horrible qui est arrivé», a déclaré le lieutenant québécois du PLC.
«Un seul enfant qu’on perd, c’est un enfant de trop», a-t-il ajouté.