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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Meurtre de Guylaine Potvin: quand la science permet la justice

Photo d'archives
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Agence QMI

12 octobre 2022
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L’arrestation du présumé meurtrier de Guylaine Potvin était inespérée, mais après 22 ans de mystère, la science aurait enfin permis d’arrêter un suspect.

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La technologie permet maintenant un meilleur échantillonnage de l’ADN, selon le directeur du Groupe de recherche en science médico-légale et professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Mais encore faut-il être en mesure de conserver les preuves assez longtemps.

«La première chose à faire, c’est de respecter le défunt», a tenu à préciser Frank Crispino au micro de Mario Dumont mercredi à QUB radio.

Les prélèvements doivent donc être effectués avec la plus grande minutie et l’ADN est ensuite fiché dans un dossier informatique.

À chaque nouvelle entrée, les données sont comparées entre elles pour s’assurer qu’elles n’ont pas été trouvées sur une autre scène de crime.

Le seul inconvénient est que la conservation des échantillons coûte très cher. La France est le seul pays à travers le monde à garder des échantillons dans l’espoir que la science évoluera suffisamment pour les analyser plus tard.

Là-bas, le délai de prescription est de 40 ans, c’est pourquoi les preuves sont stockées dans des congélateurs à -40 degrés Celsius.

«Ça devient un choix politique avant un choix économique», a affirmé M. Crispino.

Si on dit que la justice a le bras long, des cas comme le meurtre de Guylaine Potvin rappellent qu’elle doit aussi avoir la poche profonde.

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