«Menteur»: les partisans de Donald Trump furieux contre son ex-avocat
AFP
«Un menteur», «pas digne de confiance»: les partisans de Donald Trump, présents à l’une des premières réunions du républicain depuis le début de son procès, ne portent pas son ex-avocat Michael Cohen dans leur cœur. C’est le moins que l’on puisse dire.
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«Cohen, c’est une grosse blague», lâche Lisa Lombardo, 61 ans. «Il n’a aucune crédibilité.»
Le quinquagénaire est attendu lundi à la barre pour le procès de l’ancien président à New York, comme témoin clé de l’accusation.
Dans l’État voisin du New Jersey, des milliers de personnes ont afflué jusqu’à la station balnéaire de Wildwood pour manifester leur soutien au candidat républicain, quatre fois inculpé.
Nombre d’entre eux sont convaincus que les accusations portées contre Donald Trump sont complètement infondées, ou prétendent, sans preuve, qu’elles sont fomentées par son rival démocrate à l’élection, le président Joe Biden.
Élire Trump, même s’il est condamné.
Le procès du septuagénaire est «motivé par des raisons politiques», accuse ainsi John Dipietro, venu fêter son 60e anniversaire à cette réunion de campagne, et portant un t-shirt «Trump avait raison sur toute la ligne».
L’ex-avocat de Donald Trump, au centre de l’affaire de paiements à une vedette de films pornographiques pour laquelle le républicain est poursuivi, est «un menteur avéré», assure-t-il.
Cet homme, qui travaille dans la finance, affirme qu’une condamnation de Donald Trump avant l’élection lui donnerait «encore plus envie de cogner aux portes pour inciter les gens à venir voter» en novembre pour l’ancien magnat de l’immobilier.
«Le pitbull»
«Il est absolument impossible que je ne vote pas pour lui», renchérit Danielle Janik. Cette femme de 56 ans a conduit près de trois heures pour voir son poulain et n’a, elle non plus, pas des mots tendres pour Michael Cohen.
C’est lui, fidèle d’entre les fidèles à l’époque, surnommé le «pitbull» de Donald Trump, qui a versé 130 000 dollars à une actrice pornographique pour acheter son silence, à la fin de la campagne présidentielle en 2016, et qui devrait dévoiler les coulisses de cette transaction lundi.
«Cohen n’est pas digne de confiance, et je pense qu’il essaie juste de faire parler de lui», balaye cette aide-soignante, qui participe à sa première réunion de la campagne de Donald Trump.
Ces rassemblements, rythmés par un étrange mélange d’airs patriotiques, de messages complotistes et de chansons d’Elvis Presley, font encore affluer la même marée de casquettes rouges qui a hissé le milliardaire républicain au pouvoir il y a bientôt huit ans.
Le camp Trump prédisait samedi une participation de plus de 40 000 personnes.