Même s’il a réduit la cadence, Jean-Marc Parent ne pense pas à la retraite

Il y a plusieurs années, Jean-Marc Parent a choisi de réduire la fréquence de ses spectacles. Mais il est hors de question pour lui de se retirer complètement. Il a besoin d'être sur scène, d'aller à la rencontre du public et de raconter ses savoureuses anecdotes qui font crouler de rire, dans toutes les salles de la province.

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Le premier rodage de ce 14e Évènement JMP à Montréal, vendredi dernier, a été un gros succès. «Ça s’est vraiment bien passé à la première, à Montréal, a-t-il raconté lundi matin en entrevue. Je suis très content. C’est incroyable, mais quand je monte sur scène,

je retombe tout le temps à ma place. Je devais faire au maximum deux heures quarante-cinq minutes, mais le spectacle a duré quatre heures et demie. Et j’aurais pu facilement faire deux heures de plus. Je commence toujours tranquillement, histoire de tâter la salle, de voir comme elle réagit, avant de prendre mon envol. C’était ben tripant.» Il va d’ailleurs renouveler l’expérience au ComediHa! de Québec pour deux représentations, les 15 et 16 août.

Malgré ses années d’expérience, Jean-Marc est toujours surpris par la réaction d’une salle en face de lui. «J’étais très heureux de voir 3000 personnes qui savent ce qu’elles viennent voir et qui sont contentes. En plus, il y avait Dany Flanders, qui est un ami de longue date et qui chante en tabarouette! J’ai aussi fait chanter mon amie Marie-Ève, pour le plaisir. Elle a tellement une belle voix! Et mon ami Rej était aussi avec moi.»

Le programme devrait être assez semblable pour les représentations à Québec. «Il y a des anecdotes que je vais essayer de raconter, mais c’est toujours unique, parce que je ne me souviens pas forcément du chemin que j’ai pris pour arriver à telle ou telle anecdote. Il y a, par exemple, un numéro que j’ai improvisé à Montréal sur une Américaine que j’ai rencontrée en Floride. On s’est mis à parler ensemble, sur le bord de la mer, mais elle ne me connaissait pas du tout. Et j’ai réalisé en parlant avec elle qu’elle avait le syndrome de La Tourette. Il y a une partie de la salle qui pleurait de rire pendant que je racontais notre rencontre, ça n’avait pas de sens. Ce qui est le fun, c’est qu’on est devenus amis avec cette femme, on communique régulièrement avec elle.»

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UN AUTRE RYTHME
Si Jean-Marc Parent, qui a maintenant dépassé la soixantaine, souhaite ralentir le rythme des spectacles, il ne veut surtout pas arrêter d’en faire. «Mon médecin était assis dans la salle, vendredi dernier, et après le spectacle, il m’a dit: “Ne viens jamais me dire que tu es fatigué. Je te regardais et j’étais essoufflé à ta place. Ça prend beaucoup d’énergie pour faire un spectacle de quatre heures, tout le temps debout en train de parler.” Ça me rassure quand je l’entends me dire ça.»

L’humoriste ne veut pas arrêter, d’autant plus qu’il a encore un immense plaisir à monter sur scène. «J’ai toujours hâte de retrouver le monde. Je ne sais jamais exactement où je m’en vais! Je suis toujours un peu fébrile, mais j’ai hâte. J’aime tellement ça, faire rire les gens, et me faire rire aussi! C’est vraiment stimulant.» Entre deux spectacles, Jean-Marc profite de la vie en faisant du camping, des sorties en moto et en passant des soirées entre amis.

SES PROJETS
Jean-Marc Parent devrait être sur scène pour encore quelques représentations en 2025, et il compte revenir avec un nouveau spectacle aux beaux jours de 2026. «Ça va s’appeler JMP à la carte et ce sera un genre d’impro, un spectacle durant lequel je vais raconter des anecdotes, sans que ce soit vraiment écrit. Je vais faire une nouvelle tournée, deux jours par semaine, trois semaines par mois, durant sept mois.»

D’ici là, il va continuer à aller passer quatre mois par année en Floride, histoire de se remplir la tête d’anecdotes et d’histoires pouvant donner lieu à des numéros, même si, pour lui, une simple sortie au restaurant peut donner naissance à une anecdote qui fera se tordre de rire les foules.

L’Évènement JMP sera présenté les 15 et 16 août prochains, au Grand Théâtre de Québec, dans le cadre du ComediHa! Fest.