Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Même si le CH en prend pour son rhume contre les Capitals: «On est à l’aise avec cet aspect du jeu», estime Brendan Gallagher

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-04-28T20:55:07Z
Partager

Quand on regarde les matchs opposant le Canadien aux Capitals, on a le sentiment d’assister à une véritable guerre de tranchées. Le jeu y semble robuste et les mises en échec nombreuses.

Des amendes ont même été distribuées.

Pourtant, sur les sept séries rendues à quatre matchs jusqu’ici, elle est celle où il s’est distribué le moins de coups d’épaule (271). Ce qui fausse les impressions, c’est l’intensité des chocs et des collisions.

Alex Ovechkin qui envoie Cole Caufield dans le décor ou qui fait virevolter Jake Evans, Tom Wilson qui détruit Alexandre Carrier, Nic Dowd qui fait lever Lane Hutson de la surface de jeu.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Disons que les joueurs petit format du Canadien en ont pris pour leur rhume. Néanmoins, Brendan Gallagher assure que ses coéquipiers sont capables d’en prendre.

«On est à l’aise avec cet aspect du jeu. Dans le troisième match, on a distribué deux fois plus de mises en échec qu’eux, a tenu à rappeler l’attaquant, à juste titre. Ils ont voulu répliquer dans le match suivant. C’est correct.»

«Ça fait partie du jeu »

Ce sont surtout les défenseurs qui mangent la claque. Carrier est celui qui a essuyé le plus de mise en échec de la part des joueurs des Capitals. D’ailleurs, Martin St-Louis n’a pas été en mesure de dire s’il allait être disponible pour le cinquième match.

Publicité

Hutson a reçu sa part de main et de coude au visage. Mike Matheson et Kaiden Guhle ont souvent eu le nez dans la baie vitrée, même si ce dernier ne s’en est pas laissé imposer.

«On peut tenter de faire de notre mieux pour ralentir [les attaquants] un peu. Mais ça fait partie du jeu des séries, a indiqué Gallagher. C’est une série physique. À chacun des matchs, les deux équipes ont terminé leurs mises en échec aussitôt qu’elles en avaient la chance.»

Le vétéran de 32 ans rappelle que la première ronde est toujours la plus intense. À ce sujet, il se souvient de la série de 2013 entre le Canadien et les Sénateurs. Une confrontation perdue en cinq rencontres au cours de laquelle Lars Eller était sorti sur une civière avec le visage ensanglanté et pendant laquelle une bataille impliquant les 10 joueurs sur la glace avait éclaté.

Carbery louange Wilson

Gallagher en a donc vu d’autres. Ne comptez pas sur lui pour se plaindre du travail des arbitres, du jeu des Capitals ou de la sévérité des mises en échec de Wilson.

D’ailleurs, à Washington, au lendemain de la victoire, Spencer Carbery a rappelé que c’est ce solide coup d’épaule de son robuste attaquant qui a changé l’allure du match à la faveur de son équipe.

«De chaque côté, on voit des mises en échec où on tente de détruire l’adversaire et de changer le momentum. Hier, c’est de cette façon que Willy nous a aidés. Il en a distribué une bonne et propre en zone neutre. On a contre-attaqué à partir de là. Ça a été un jeu qui a changé le momentum», a-t-il souligné.

D’ailleurs, il n’y a pas qu’à Montréal qu’on entend des plaintes sur le travail des arbitres. C’est la même chose dans la capitale américaine. Un sujet que l’entraîneur-chef des Capitals a abordé avec philosophie.

«Les arbitres appellent des punitions et ils en manquent. Parfois, tu es en accord, d’autres fois, non. Mais, se laisser embarquer là-dedans, ce n’est pas productif, a-t-il mentionné. Je me dis que ça finit toujours par s’égaler. C’est ce que j’essaie de transmettre à nos gars. Ajustons-nous à la façon dont les arbitres travaillent.»

Et jusqu’ici, les Capitals ont toujours su bien s'ajuster.

Publicité
Publicité