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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Même à ça, on se divorce!

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Photo portrait de Rose-Hélène Côté

Rose-Hélène Côté

26 mars à 15h
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Cette semaine encore, j’ai été attentive aux expressions que l’on voit souvent, qui peuvent sembler correctes, mais qui ne le sont pas, ou à l’inverse, qui peuvent sembler fautives, mais qui ne le sont pas.

D’abord, on entend souvent même à ça, qui est un calque de l’anglais de even at that. Selon le contexte, on écrira plutôt malgré cela, même dans ce cas, quoi qu’il en soit ou encore même là (surtout pas même à là).

En ce qui concerne le verbe divorcer, il est important de savoir qu’on ne divorce pas quelqu’un et qu’on ne se divorce pas. En effet, ce verbe s’emploie sans complément ou avec les prépositions de ou avec. Ainsi, on dira que « deux parents ont divorcé » (sans complément), qu’il « a divorcé avec sa femme » ou qu’elle « a divorcé de son mari ».

Pour ce qui est de l’erreur du verbe réouvrir, elle sera évidemment vue par Antidote, par exemple. L’erreur vient du fait que le verbe est rouvrir, mais que le nom est réouverture.

Finalement, une lectrice m’a écrit pour me demander s’il était correct d’écrire nous autres/vous autres. Cette question est légitime parce qu’on pourrait penser que non. Ces pronoms composés sont toutefois corrects en français. Ils servent principalement à marquer l’opposition, bien qu’ils soient utilisés plus largement au Québec.


Saviez-vous qu’il est fautif de dire que la température à l’extérieur est belle ? En effet, lorsqu’on parle de météo, on dira que le temps est beau.


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