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Culture

Maxime et Véronique Le Flaguais ont une scène ensemble dans le film Nos belles-sœurs

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Marie-Claude Doyle

2024-06-02T10:00:00Z
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«Ce n’est pas nous qui faisons notre deuil, c’est notre deuil qui nous fait, nous transforme.» Ces sages paroles prononcées par Maxime Le Flaguais témoignent de la sérénité de l’acteur quand il parle du décès de son père, Michel Côté, survenu il y a un an déjà.

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Le 29 mai marquait le premier anniversaire de décès de son père, Michel Côté. Un an plus tard, Maxime Le Flaguais est serein face au deuil qu’il traverse. «On est soudés, ma mère (Véronique Le Flaguais), mon frère (Charles) et moi, ainsi que ma blonde, Caro (Caroline Dhavernas), et l’amoureuse de mon frère, Isabelle. Il nous manque terriblement, mais après un an, la poussière commence à retomber et on accepte mieux le fait qu’il n’est plus avec nous. Il reste qu’il va toujours nous manquer. C’était un homme qui avait une présence extraordinaire. Il nous a légué des valeurs de qualité», nous a-t-il dit lorsque nous l’avons rencontré il y a quelques semaines, à l’occasion du lancement de l’album de son beau-père, Sébastien Dhavernas. Même s’il n’est jamais facile de vivre un deuil, comme il l’a vécu dans la sphère publique, avec la vague d’amour des Québécois envers son père, ça l’a aidé à apaiser sa peine. «C’était tellement émouvant de voir à quel point il était aimé, autant comme comédien que comme humain. Personnellement, ça m’a encouragé à devenir encore meilleur et à faire en sorte qu’il soit fier de moi. Je vais essayer de faire vivre ses valeurs et d’incarner ce legs du mieux que je le peux. On a encore nos moments de tristesse. Tous ceux qui ont perdu quelqu’un peuvent comprendre ce qu’est le deuil. Ce n’est pas nous qui faisons notre deuil, c’est notre deuil qui nous fait, nous transforme.» Le papa de Françoise, qui aura six ans au mois d’août, regarde l’avenir d’un bon oeil.

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Mère et fils ensemble au cinéma 

À l’automne, sa mère et lui ont eu le bonheur de tourner dans le même projet, le film Nos belles-soeurs, de René Richard Cyr, qui sortira le 11 juillet au cinéma. «Je fais Johnny, le pimp de la Main. J’avais quatre jours de tournage et ç’a été super le fun. Ma mère aussi est dans le film. Elle joue le rôle qu’avait Janine Sutto, celui de la tannante dans sa chaise roulante. Elle a eu bien du fun et elle a beaucoup fait rire l’équipe. On a eu une scène ensemble, mais on n’échange pas de répliques.»

On verra aussi le comédien cet été dans la troisième et ultime saison de Cerebrum, qui sera sur Tou.tv Extra à compter du 4 juillet. Il interprète Harold, l’ex de Jackie, jouée par Mélissa Désormeaux-Poulin. «C’est un couple un peu malsain qui a des plans machiavéliques qu’on va découvrir. J’avais déjà tourné avec Mélissa Désormeaux-Poulin; je l’ai donc retrouvée sur ce plateau. On a eu beaucoup de fous rires ensemble. C’est une actrice extraordinaire. Et c’est aussi une personne remarquable.» Puis, récemment, il a tourné dans la nouvelle version que fait la réalisatrice Chloé Robichaud du film Deux femmes en or, qui sortira à l’été 2025. Il incarne l’exterminateur.

Parallèlement au jeu, Maxime écrit des chansons. Il a signé les textes du récent disque de Beyries, Du feu dans les lilas, puis il collabore actuellement avec le groupe montréalais Secret Sun, formé d’Anne-Marie Campbell et Simon Landry. «Anne-Marie écrit habituellement en anglais, mais là, elle veut le faire en français, alors elle me demande de réviser plus que d’écrire pour elle. C’est un autre exercice, mais j’aime autant ça. C’est vraiment chouette de faire de l’analyse de textes et de l’aider à améliorer certaines métaphores, certains vers de ses chansons.»

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