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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Max Pacioretty écorche Montréal

Photo AFP
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Agence QMI

2021-11-30T20:06:37Z
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L’ancien capitaine du Canadien de Montréal Max Pacioretty a quelque peu écorché l’organisation qui lui a donné sa première chance, mardi, avouant que la pression était parfois dure à supporter dans la métropole québécoise.

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Celui qui occupe désormais un poste clé avec les Golden Knights de Vegas s’est exprimé dans le cadre du balado «Agent Provocateur», au réseau sportif SDPN, une émission coanimée par son agent Allan Walsh. 

«Montréal est un super endroit et je suis vraiment fier de ce que j’ai accompli là-bas, [mais] j’ai l’impression que tout le monde a une durée de conservation là-bas, a avoué Pacioretty. Tout le monde m’en a parlé. D’anciens joueurs, des joueurs actifs, des amateurs, et j’étais obstiné. "Ça ne va pas m’arriver. Je serai ici pour le reste de ma carrière. J’adore ça ici, je vis à Westmount, je suis près des partisans, je sors souper tous les soirs."»

Le vétéran de 33 ans a mentionné que d’avoir été élu par ses coéquipiers pour devenir le 29e capitaine du Canadien est le plus beau moment de sa carrière. Pacioretty ne regrette rien de son passage dans la métropole québécoise, là où on retrouve sans doute les amateurs les plus passionnés.

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Acclimatation facile

Après une décennie avec le CH, l’Américain a été échangé aux Golden Knights dans la transaction qui a amené Nick Suzuki et Tomas Tatar à Montréal. Pacioretty en est à une quatrième saison au Nevada, où il estime livrer une vie plus tranquille.

«Quand j’ai vu la différence à Vegas, j’ai compris ce dont tout le monde me parlait. Il y a tellement moins de pression, que tu l’admettes ou non. Tu vis ta routine beaucoup plus facilement. Ça enlève un poids sur les épaules, que tu sois un leader ou un jeune», a expliqué celui qui a porté le «C» sur son chandail bleu-blanc-rouge pendant trois campagnes.

Il a d’ailleurs cité un personnage bien connu des Montréalais pour illustrer le genre de pression à laquelle font face les joueurs.

«Même si vous ne lisez pas les journaux à Montréal, vous savez ce qui se dit. Brian Burke disait: "Jouer à Montréal est beaucoup plus difficile qu’ailleurs, parce que tu es nul en deux langues"», a conclu Pacioretty en riant.

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