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Maude Guérin en deuil de ses deux parents

Julien Faugere / TVA Publication
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François Hamel

2024-06-13T10:00:00Z
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Bien que frappée par des deuils personnels, Maude Guérin dégage une énergie peu commune. Et ce n’est pas un hasard si elle tient l’un des rôles principaux dans la nouvelle série Société distincte, une oeuvre appelée à se démarquer.

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En juin, vous avez eu 59 ans et vous êtes donc entrée dans le début de votre 60e année. Est-ce un chiffre qui vous dérange?

Le chiffre comme tel ne me fait rien. Ce qui me dérange un peu plus, c’est qu’au Québec, il y a moins de rôles pour les femmes de mon âge, contrairement aux États-Unis, où Jodie Foster, pour ne nommer qu’elle, a une nouvelle série. J’aimerais que des auteurs écrivent davantage de rôles intéressants pour nous, les femmes de 50 ans et plus. J’en parlais d’ailleurs avec Christian Laurence, l’un des réalisateurs de 5e rang, qui est d’accord avec moi. Je regrette de ne pas avoir suivi un cours d’écriture quand j’étais plus jeune. 

Il n’est jamais trop tard!

Non, c’est ce que mon chum me dit.

Pourquoi ne pas développer des projets avec Christian Vézina, votre amoureux, auteur et poète?

Nous essayons de développer des projets ensemble, mais je ne peux pas en parler. Nous pensons aussi à une tournée pour notre pièce Love Letters, que nous avons déjà présentée à Knowlton. Bref, la soixantaine est un virage pour moi. Je vais d’ailleurs vous confier que mes parents sont décédés.

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Dernièrement?

Oui, je viens de les enterrer cette fin de semaine. Mes parents sont morts à six mois d’intervalle. Ma mère est décédée le 17 novembre dernier, notre chien a suivi, puis mon père est mort le 5 mai dernier. Ma mère était atteinte de démence et elle vivait dans un CHSLD depuis quatre ans. Mon père, lui, souffrait d’un cancer qu’il ne soupçonnait pas. Il ne ressentait pas de douleur et, à 86 ans, les médecins ne pouvaient pas l’opérer. Il était aussi atteint de la dermatomyosite. Tout a dégénéré rapidement pour lui. Mon père avait toute sa tête et plus de mémoire que moi. Je ne me sens pas dépressive, je ne suis pas non plus en burnout. C’est juste que ce sont des deuils à vivre. Il ne faut pas faire semblant que ce n’est pas là.

Pour lire l'entrevue complète, vous pouvez vous procurer le magazine 7 jours, en kiosque dès maintenant.

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