Martin St-Louis n'a pas supplié Evgeni Dadonov

Evgeni Dadonov a joué un peu plus de 11 minutes face aux Maple Leafs de Toronto, mercredi. Parmi ce temps d’utilisation, 2 min 49 s ont été chronométrées sur le désavantage numérique.

En revanche, l’attaquant à caractère offensif, quadruple marqueur de 20 buts, n’a été employé que pendant 49 secondes sur les quatre attaques à cinq qui ont été octroyées aux Canadiens de Montréal.

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Est-ce un double rôle auquel il doit s’habituer? Sa réponse a été terne à l’issue de l’entraînement de jeudi.

«Je fais le travail. Je vais jouer où l’entraîneur me dit», a-t-il répondu d’un ton peu enthousiaste.

«Ingénierie renversée»

Questionné à ce sujet, Martin St-Louis avait une explication bien simple : tous doivent se retrousser les manches en situation défensive, surtout les vétérans.

«Je n’ai pas besoin de m’asseoir avec lui et lui demander, "s’il vous plait", s’il peut jouer sur le désavantage numérique. C’est un pro et un joueur très intelligent», a-t-il fait savoir.

«J’en ai parlé avec l’équipe, j’ai beaucoup de joueurs capables de jouer sur l’avantage numérique, mais ça m’en prend qui sont aussi de jouer en désavantage. J’essaie de gérer mon banc. C’est quelque chose que je vais continuer à améliorer comment on délègue les tâches. Je n’ai pas eu à convaincre Dadonov.»

Pour St-Louis, le Russe de 33 ans a suffisamment d’expérience pour savoir répondre à l’appel à court d’un homme.

«Ça fait longtemps qu’il joue au hockey. Même s’il ne jouait pas sur le désavantage numérique, sur le banc, tu regardes et t’apprends. Si t’es un gars d’avantage numérique, c’est de l’ingénierie renversée. 

«Pour un gars d’attaque à cinq, c’est beaucoup plus facile de comprendre les concepts de l’autre côté de la glace.»

Voyez le point de presse de Martin St-Louis dans la vidéo en tête d'article.