Maripier Morin réagit à la récente publication crève-coeur d'Étienne Boulay
Sarah-Émilie Nault
La récente publication Instagram de son ami Étienne Boulay a rappelé à Maripier Morin à quel point les faux sourires pour cacher sa souffrance ont déjà fait partie de sa vie.
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Maripier Morin et l'animateur Étienne Boulay se rejoignent à travers leurs histoires de consommation, de dépendance et de réhabilitation.
- Écoutez l'entrevue avec Étienne Boulay à l’émission de Sophie Durocher via QUB radio :
Au micro de l’émission matinale On part ça d’même qu’elle coanime sur les ondes du WKND 99,5, elle est revenue sur ces « fameux sourires » qui sont des mensonges, dont a parlé son ami cette semaine sous une photo souvenir.
Le mal de vivre derrière les faux sourires
Un épisode précis lui est revenu en tête, où elle pleurait à chaudes larmes dans sa loge quelques minutes avant d’entrer en ondes. Elle avait même développé sa propre technique (tête en arrière, mouchoir sous les yeux) pour pouvoir pleurer sans gâcher son maquillage de plateau.
« Tu ne sais même pas comment tu vas faire pour parler sans casser », dit l’animatrice qui cachait aux gens qu’elle n’allait pas bien derrière une attitude artificiellement pétillante.
- Revoyez l'intervention de Sophie Durocher au sujet du retour de Maripier Morin sur la place publique via QUB radio :
« Quand on admet qu’on a un problème avec une substance, qu’on est une personne dépendante que ce soit à la drogue, à l’alcool, au jeu, ça vient avec un dénominateur commun qui est le mal intérieur, le mal de vivre et la souffrance qui vient du milieu du chest [la poitrine] et que tu n’es pas capable d’expliquer pourquoi c’est là », confie celle qui aborde désormais ouvertement sa dépendance à l’alcool et à la cocaïne.
Dans sa publication Instagram, Étienne Boulay relatait une phase difficile de sa vie de consommateur. La photo de lui souriant dans son lit d’hôpital est en fait le souvenir douloureux de la détresse qu’il ressentait à l’époque, à la suite d’une opération qu’il avait subie après s’être enfilé « une ligne de coke ».