Maripier Morin débarque dans À coeur battant cette semaine
MARDI 20 H, RADIO-CANADA
Annie Hogue
L’histoire d’Annie et Laurent continue d’intriguer les policiers, qui souhaitent découvrir la vérité à leur sujet. Même s’il est en prison, Gaston demeure une menace pour sa belle-mère. Christophe rencontre Nora, une étudiante victime de harcèlement, tandis qu’une prof est témoin du désarroi d’une jeune adolescente.
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La série À cœur battant montre que la violence est partout et se décline de multiples façons. Depuis le début de l’hiver, l’histoire d’Annie et de son conjoint, Laurent, occupe une place importante dans les intrigues. Annie n’en pouvait plus d’être clouée dans un lit d'hôpital et de dépendre entièrement de son conjoint. Elle a compris qu’il en avait assez et sentait sa situation glisser vers la maltraitance et la violence. Elle a donc demandé l’aide médicale à mourir, mais l’histoire du couple ne s’arrête pas là.
«À la suite de l’autopsie, les policiers ont de sérieuses raisons de douter de la version de Laurent; ils croient qu’Annie était victime de violence. Elle n’avait plus la force de se battre, mais elle n’a pas voulu tomber dans l’oubli après sa mort. Elle s’est arrangée pour que quelqu’un la croie. Gauthier et l’agente Harel se posent des questions à son sujet et veulent toutes les réponses avant de fermer le dossier», mentionne l’auteure, Danielle Trottier. Les policiers trouveront-ils les indices qu’Annie a laissés?
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Menaces
Gaston a beau être derrière les barreaux, il continue de manipuler sa conjointe, Laura, et de semer le doute dans son esprit, puisqu’il a le droit de communiquer avec elle aussi souvent qu’il le désire. Elle ne va pas bien et n’est pas en mesure de s’occuper de ses enfants. Bernadette, sa mère, s’est donc installée à la maison et prend soin d’eux. «Gaston et sa belle-mère se détestent. Il n’accepte pas qu’elle s’occupe des enfants et, de la prison, il lui fait des menaces, qu’elle doit prendre au sérieux. Bernadette a le bon réflexe d’alerter la police. L’agente Harel la rassure, mais il y a dans ce dossier un détail administratif qui complique tout», révèle Danielle Trottier.
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Stéphane, qui est lui aussi incarcéré, a commis un acte répréhensible à la suite duquel on lui interdit de recevoir des visiteurs. Christophe l’apprend en se rendant au rendez-vous prévu entre eux. Pour le psychoéducateur, qui jouit d’un statut particulier, il n’est pas question de repartir sans avoir vu Stéphane ou, du moins, sans avoir obtenu d’explication. Qu’apprendra-t-il?
Deux nouvelles intrigues
Deux nouvelles histoires commencent cette semaine. La première est celle de Nora, une étudiante universitaire non-binaire victime de harcèlement. «L’apparence de Nora — une fille avec une barbe — dérange une autre étudiante, qui la harcèle constamment. Elle n’accepte pas que sa condisciple ne puisse pas être soit une fille, soit un garçon. Nora vient consulter Christophe, car elle craint de répondre au harcèlement par la violence», raconte l’auteure.
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La deuxième histoire concerne Juliette, une prof d’éducation physique témoin du désarroi, voire de la détresse, d’une jeune adolescente de son école. «Léane vit dans une famille recomposée, et son demi-frère, qui a environ le même âge qu’elle, est violent avec elle. Nous n’avions pas encore exploré la violence intrafamiliale entre deux jeunes. L’histoire prendra de l’importance et se déclinera sur plusieurs semaines. La situation est compliquée, car le geste de violence dont Juliette est témoin survient à la porte de l’école. Puisque ça ne s’est pas passé entre ses murs, l’établissement ne peut pas s’en occuper, mais Juliette ne veut pas le laisser passer», conclut Danielle Trottier.