La journaliste russe qui avait manifesté à la télé apparaît finalement en cour après avoir été «introuvable» pendant plusieurs heures
Frédéric Guindon
Marina Ovsyannikova a fait face à la justice russe, ce mardi, après que ses proches eurent été sans nouvelles d’elle pendant plus de 15 heures.
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La productrice de télé et journaliste Marina Ovsyannikova, qui a pris d’assaut un bulletin de nouvelles lundi pour manifester contre la guerre en Ukraine, est apparemment en bonne santé.
Selon la BBC, la femme a comparu devant la justice russe et a fait face à des accusations pour avoir «organisé un événement public non-autorisé». Elle pourrait être passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 roubles (347 dollars canadiens), de service communautaire et d’une peine de prison allant jusqu’à 10 jours.
Marina Ovsyannikova, who staged an anti-war protest during live TV news prog last night, is appearing in court in Moscow now, charged with “organising an unauthorised public event” (protest). Possible punishments: fine < 30,000 roubles (£200)/community service/up to 10 days jail pic.twitter.com/gOt6tno4no
— Will Vernon (@BBCWillVernon) March 15, 2022
We don't know whether further charges will be added at a later date. A long prison sentence for Marina is unlikely, as we understand she has young children.
— Will Vernon (@BBCWillVernon) March 15, 2022
Will Vernon, producteur senior du bureau de la BBC à Moscou, en a notamment fait l’annonce sur Twitter.
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Lors de son procès, la journaliste ne s'est pas défilée, plaidant non-coupable aux accusations dirigées vers elle.
"Je ne reconnais pas ma culpabilité", a-t-elle proclamé dans la salle d'audience, soulignant avoir exprimé son opposition au conflit, selon une journaliste de l'#AFP. "Je reste convaincue que la Russie commet un crime (...) et qu'elle est l'agresseur de l'Ukraine" a-t-elle ajouté
— Agence France-Presse (@afpfr) March 15, 2022
Cette comparution survient à un moment où plusieurs proches d’Ovsyannikova se disaient inquiets à son sujet.
À la suite de son arrestation, la journaliste avait été transférée à un poste de police moscovite, et ses avocats mentionnaient, mardi matin, ne plus avoir de ses nouvelles depuis quinze heures.
«Nous ne l’avons pas encore trouvée, mais nous continuons nos recherches», avait alors indiqué son avocat Dmitry Zakhvatov.
