Marie Soleil Dion et Louis-Olivier Mauffette forment une bonne équipe sur tous les plans
Michèle Lemieux
Les deux acteurs sont plus que des partenaires sur les plans personnel et professionnel: ils forment une équipe unie et sont complices dans toutes les sphères de leur vie. Cette famille harmonieuse comprend aussi les parents et les sœurs de Louis-Olivier Mauffette de même que la mère de Marie Soleil Dion. Alors qu’il est de retour dans la websérie à succès Gazebo, qu’il a créée et dans laquelle il joue, le couple dresse un portrait inspirant de son modèle familial.
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Marie Soleil et Louis-Olivier, vous avez toujours de nombreux projets au programme. Est-ce encore le cas?
Marie Soleil: Nous avons lancé récemment la deuxième saison de notre websérie Gazebo. Nous avons été super contents de la réaction du public à la saison 1, qui a été franchement positive. Ça nous a donné un élan pour la saison 2. Je pense que beaucoup de gens se retrouvent dans nos personnages, même si la série est très éclatée, et ça leur fait du bien. Comme la dernière année n’a pas été facile, on a tous besoin de rire. Dans Gazebo, il n’y a pas de drame caché, c’est réellement une comédie. La troisième saison de Contre-offre est aussi en ondes.
Louis-Olivier: La vie est bonne pour nous. J’ai joué dans Je suis un produit au théâtre La Bordée, à Québec, et je partirai en tournée en avril. Marie Soleil et moi sommes aussi en période d’écriture pour un autre projet. Cet été, je jouerai dans Silence, on tourne!, qui sera présentée à Saint-Jérôme, puis je repartirai en tournée avec cette production théâtrale.
Vous êtes toujours particulièrement actifs...
L.-O.: Oui, mais nous avons beaucoup de temps pour nos enfants et pour nos familles, qui s’entendent bien. Nous sommes dans une bonne période de vie. Nous formons un clan familial rempli de bonheur. Nos parents vieillissent, mais ils sont en forme. Nous nous déplaçons partout ensemble. Ma belle-mère est une de mes meilleures amies. Si je vais voir un show, c’est avec elle que j’ai envie d’y aller, car je sais qu’elle va avoir du plaisir. Je l’adore!
Vous devez apprécier cette relation, Marie Soleil!
M. S.: Oui, surtout que ma mère fait partie du deal. Tous mes amis et mes chums ont connu ma mère. Elle fait partie de ma vie. Avec Louis, ça a cliqué tout de suite.
L.-O.: Si nous partons en voyage, nous voulons qu’elle nous accompagne. Récemment, la mère de Marie Soleil est partie rejoindre mes parents dans leur condo en Floride. Et nous n’étions même pas là!
M. S.: Ma mère a déménagé sur la Rive-Sud lorsque notre fils, Léon, est né. Elle est à la retraite et elle joue un peu: elle fait des pubs.
L.-O.: Elle joue d’ailleurs dans Gazebo. C’est Madame Couverte. Nos soupers en famille et nos parties de cartes sont teintés du même humour rugueux qu’on retrouve dans la série. Nous ne changeons pas notre façon d’être avec nos parents.
M. S.: Nous voulons profiter le plus possible de leur présence. Ils sont tous en santé. Ils participent à toutes les activités. Tout le monde a envie d’être de la partie.
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Vos enfants participent-ils à ces activités familiales?
L.-O.: Oui. Nous sommes une communauté. Mes sœurs font des enfants dans la vie, alors mes parents ont neuf petits-enfants! (rires) Léon, qui a cinq ans, est notre enfant unique, à Marie Soleil et moi, mais il a une grande sœur de 14 ans, Béa, avec qui il vit une semaine sur deux. Il peut aussi compter sur un clan familial soudé.
On parle souvent des relations familiales compliquées, mais vous, vous nous montrez un si beau portrait...
L.-O.: Avec la quarantaine, j’ai compris qu’en amour, le concept d’équipe doit être mis de l’avant. Quand j’étais jeune, j’aimais mes blondes, mais je me demandais souvent si j’étais en train de manquer quelque chose ailleurs. Maintenant, je ne me pose plus cette question. Je voudrais que la vie que nous avons dure toujours... Parfois, cette complicité est plus dure à trouver quand on est plus jeune et qu’on a moins d’expérience. Marie Soleil et moi, nous nous sommes rencontrés à une bonne période. Nous avions vécu nos trips. Ça nous a permis de construire quelque chose de plus solide. Nous avons fait des erreurs que nous ne voulons plus refaire. Les gens évoluent, surtout en amour. L’amour, c’est une affaire d’équipe. Le drame, ce n’est pas dans notre nature. S’il y a un début de drame, nous le stoppons sur-le-champ! Chez nous, c’est calme et c’est heureux.
Vous formez une bonne équipe aussi professionnellement.
M. S.: Dès que nous avons commencé à nous fréquenter, nous avons travaillé ensemble, entre autres, sur la série Papa. Nous avons vite constaté que ça marchait entre nous.
L.-O.: Nous avons touché à plusieurs aspects du métier ensemble: le théâtre, la télé, l’écriture. Si l’un de nous deux a une audition, l’autre l’aide. Chacun veut le bien de l’autre!
M. S.: J’imagine que la compétition peut être présente chez un couple d’acteurs, surtout si l’un travaille plus que l’autre. Mais entre nous, ça n’arrive jamais. Chacun est toujours heureux pour l’autre. Il n’y a aucune compétition entre nous!
Vous mettez-vous d’accord pour gérer l’agenda familial?
M. S.: Ça, c’est mon département. J’ai même organisé un agenda partagé avec la mère de Béa et son chum. Comme elle a 14 ans, Béa a ses horaires, sa vie.
L.-O.: Béatrice travaille Chez Cheval, le café de Patricia (Paquin) et Louis-François (Marcotte). C’est elle qui a pris cette initiative et elle adore ça! Je suis si fier d’elle! Elle est dans un programme multisport. Elle réussit bien à l’école. Moi, jeune, je me faisais mettre à la porte pendant que Marie Soleil recevait de belles étoiles dans ses cahiers!
À cinq ans, comment évolue votre fils?
M. S.: Cinq ans, c’est un bel âge! On dirait que j’arrêterais le temps... C’est encore un jeune enfant qui se colle sur nous. Il a sa personnalité, il est autonome. Je trouve ça beau d’entendre ses réflexions. Il est brillant et drôle. Il a ses opinions.
L.-O.: Avec l’expérience que j’ai acquise avec un premier enfant, moi aussi j’aurais arrêté le temps à cinq ans. Puis à six, à sept, à huit ans. Tous les âges sont merveilleux. Actuellement, je compose avec l’adolescence de Béa et j’ai la chance d’avoir une adolescente facile.
Alors finalement, votre vie se porte bien à tous les égards!
M. S.: Je suis consciente que nous sommes encore jeunes, que nous avons de bons enfants en santé, que nos parents sont actifs et réactifs, que nous travaillons. Alors oui, nous sommes dans une période dorée.
L.-O.: Et nous en sommes reconnaissants.
M. S.: Il faut emmagasiner ces moments quand on les vit. Lorsque Léon était tout petit, je le berçais en imprégnant cette photo dans ma mémoire parce que j’étais consciente que ces moments n’allaient pas durer. Il m’arrive encore de le faire lorsque je le couche parce qu’un jour, il ne voudra peut-être plus que je l’embrasse! Avec notre vie, c’est la même chose: j’essaie d’emmagasiner tous ces beaux souvenirs...
Gazebo 2 est sur l’Extra de Tou.tv.
Contre-offre est diffusée le mardi à 19 h 30, à Noovo.
Je suis un produit sera présentée en tournée en avril.
Silence, on tourne! tiendra l’affiche dès le 23 juin au Théâtre Gilles-Vigneault, à Saint-Jérôme.