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L'article provient de TVA Sports
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Marcus Browne prudent

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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2021-12-13T20:36:40Z
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Au cours de sa carrière, Marcus Browne a souvent eu l’attitude d’un mauvais garçon. Il adorait les joutes verbales avec ses adversaires. Cependant, pour son affrontement contre Artur Beterbiev, il a décidé de faire profil bas. 

On a rencontré l’ancien détenteur du titre intérimaire WBA des mi-lourds, lundi, au gymnase Hard Knocks à Montréal. Il a bien choisi ses mots lorsqu’il a parlé de Beterbiev et du combat.

«Je crois que je suis un bon test pour Beterbiev. Je ne suis pas ici seulement pour faire bonne figure, a indiqué Marcus Browne lors de sa rencontre avec les médias montréalais. Depuis toujours, c’est mon rêve de devenir champion unifié.»

«Avec mon entraîneur Derrick James, j’ai travaillé très fort durant ce camp d’entraînement pour arriver fin prêt pour ce combat.»

Puis, il a lancé une boutade à un collègue.

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«J’ai la chance de gagner deux ceintures avec un seul combat. Quand tu vas à l’épicerie, qui n’aime pas avoir un 2 pour 1 en faisant ses achats ?»

Pour ce camp d’entraînement, Browne a fait le sacrifice de déménager à Dallas. Il a mis tous ses oeufs dans le même panier. Il est bien conscient de la force de frappe de Beterbiev.

«On a travaillé là-dessus au gymnase, a mentionné son entraîneur Derrick James. Pour ce qui est de ses partenaires d’entraînement, on a trouvé des gars qui n’avaient pas nécessairement la puissance de Beterbiev, mais qui avaient des habiletés similaires.

«Pour la puissance, c’est une rue à deux sens. Lorsqu’un des deux boxeurs se fait frapper, il doit démontrer de la résilience. J’ai hâte de voir la réaction de Beterbiev lorsqu’on le frappera.»

Une première avec James

Browne et James travaillent ensemble depuis quelques mois seulement. Ce dernier possède une forte réputation dans le monde de la boxe.

«C’était le bon moment pour faire ce changement, a souligné Browne. Quand tu sens que c’est la bonne chose à faire, tu passes à l’action.»

«Derrick n’a pas changé beaucoup de choses à mon style. Il m’a surtout aidé à le peaufiner. Je sens que je suis l’un des meilleurs boxeurs mi-lourds dans le monde. Je suis ma destinée.»

Un boxeur a besoin de temps et de quelques combats lorsqu’il amorce une association avec un nouvel entraîneur. Cependant, Browne et James ont décidé de sauter dans le train d’un gros combat dès le départ.

«Ce n’est pas toujours le scénario idéal, a affirmé James. Par contre, même si tu fais 4 ou 5 duels avec un nouveau, ça ne veut pas dire que ce serait mieux.

«L’élément le plus important, c’est que Marcus croit en moi et en ce que je lui dis pour l’aider à s’améliorer.»

Pas de nervosité

Ce sera la première fois chez les professionnels que Browne se battra à l’extérieur des États-Unis. Une situation qui ne le dérange pas vraiment.

«Je me suis déjà battu à l’extérieur dans les rangs amateurs, donc je ne suis pas nerveux. Je suis prêt, a expliqué le natif de Staten Island, dans l’état de New York. Ce n’est pas comme si j’étais dans la ville natale de Beterbiev de toute façon.

«De plus, je ne ressens pas la pression de devoir knocker Beterbiev pour remporter le combat. Je vais seulement appliquer notre stratégie sur laquelle nous avons travaillé.»

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