Marché immobilier: à quoi peut-on s’attendre en 2024?

Après la période des Fêtes, certaines personnes se préparent à mettre leurs propriétés en vente, alors que l’hiver «est la grosse saison en immobilier». D’autres arrivent au renouvellement hypothécaire passant d’un taux fixe de 2 à 6%, ce qui provoque une «grosse différence dans le budget». Ainsi, devrait-on s’attendre à une hausse des maisons en vente sur le marché?

La courtière en immobilier, Mélanie Bergeron, explique sa vision du marché immobilier, en entrevue au Québec Matin. «Il y a beaucoup moins d’acheteurs, en raison du taux directeur élevé combiné aux prix des propriétés. Est-ce que ça va se traduire par un plus grand nombre d’offres ou une plus grande demande si le taux directeur diminue en 2024? Tout ça va certainement influencer le marché», avance-t-elle.  

Peut-on s’attendre à une baisse du prix des propriétés en 2024?

«Pour l’instant, on a vu une stabilité. Le prix de certaines propriétés a diminué, tout dépendant de l’état de la maison. En général, on a bien performé au Québec. Au Canada, les différences sont plus marquées, les marchés sont différents», note M^me Bergeron. 

La courtière en immobilier présente certaines exceptions. En effet, les prix de certaines propriétés pourraient baisser, s’il y a moins de demandes ou d’acheteurs. De plus, les conditions des propriétaires de la maison pourraient changer les prix. 

En général, les prix sont relativement stables. «Quand les gens sont patients, lorsque le délai de vente est plus long, ils arrivent à vendre à un prix assez stable», ajoute M^me Bergeron.

Vivre à Montréal ou en région?

Pendant la pandémie, plusieurs personnes s’éloignaient des grandes villes pour vivre en région. 

Maintenant que le télétravail n’est plus à temps plein, «les gens se rendent compte que les déplacements sont plus longs», avance Mélanie Bergeron. Ainsi, les acheteurs cherchent des maisons à proximité de leur lieu de travail, soit dans les grandes villes. 

Toutefois, si le prix des propriétés se maintient, «je ne serai pas étonnée de voir un certain mouvement vers les régions», note-t-elle. 

En 2024, la courtière en immobilier révèle que «les acheteurs auront beaucoup plus de pouvoir qu’il y a deux ans, mais nous ne sommes pas encore rendus à une baisse. Les prix devraient se maintenir», conclut-elle. 

***Voyez l’entrevue complète ci-dessus***