Marchand satisfait du déroulement de la manifestation, mais avise qu'il y aura une limite
Stéphanie Martin | Le Journal de Québec
La manifestation sur la colline parlementaire se déroule pacifiquement, jusqu'à maintenant, se réjouit le maire, qui avise cependant que le tout aura une fin.
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Les manifestants anti-mesures sanitaires défilent samedi après-midi sur le boulevard René-Lévesque, près du parlement, dans une ambiance familiale et festive, au son assourdissant des klaxons. Pas très loin, dans un monde parallèle, la musique émerge des caisses de son, sur la Grande Allée, et les carnavaleux fréquentent les divers sites de la fête hivernale.
Pacifique
Le maire a rencontré les médias sur le site et a commenté au sujet de la manifestation qu'on entendait résonner au loin. «Ce que j'ai vu, jusqu'à maintenant, ça se fait pacifiquement. Les gens sont heureux. Ils ont le droit de revendiquer», a exprimé le maire.
M. Marchand a rappelé que la tolérance a cependant une limite. Les règlements municipaux devront être respectés, dit-il. «Les citoyens doivent être protégés et doivent pouvoir venir au Carnaval de façon sécure.»
Les camions, qui se sont stationnés le long de René-Lévesque, avec l'autorisation de la police, «devront circuler» quand ce sera terminé. À quel moment considérera-t-on que ce sera terminé? Aux policiers de le déterminer. «Je ne m'immiscerai pas dans leur stratégie.»
Bruit
Il a averti que contrairement à Ottawa, aucun abri ne pourra être érigé. Et les résidents ne doivent pas s'attendre à devoir subir le bruit des klaxons indéfiniment, a-t-il précisé. «Là, il y a la manifestation, après, ils devront respecter les mêmes règles que tout le monde. On ne peut pas écoeurer les citoyens.»
Bruno Marchand n'a pas voulu dévoiler les coûts que ces manifestations occasionnent à la Ville de Québec. «On vous dira plus tard les montants que nous avons dû débourser pour cela.»