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L'article provient de Le Journal de Québec

Marchand dit oui à une séance plénière sur le tramway, probablement en février

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Photo portrait de Jean-Luc Lavallée

Jean-Luc Lavallée

2022-01-17T19:43:33Z
2022-01-17T20:59:19Z
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Bruno Marchand promet d’organiser une séance du comité plénier à l’intention des élus du conseil municipal sur les modifications au projet de tramway, «après» l’état des lieux qu’il compte faire d’abord avec les médias.

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Le maire de Québec répond ainsi favorablement à la demande de la conseillère de Québec 21 Bianca Dussault, qui a déposé un avis de proposition à cet effet. Il ne précise toutefois aucune date. L’exercice aura lieu «subséquemment», soit après l’état des lieux qu’il compte faire la semaine prochaine en conférence de presse.  

L’entourage de Bruno Marchand a déjà confirmé que cet exercice médiatique se déroulera sur deux jours – possiblement les 25 et 26 janvier – compte tenu de la quantité importante de détails qui seront communiqués à la population. Le maire doit également profiter de l’occasion pour faire le point sur les dépassements de coûts estimés à 600 M$, lesquels pourraient faire gonfler la facture du projet à près de 4 G$. 

La séance plénière aura vraisemblablement lieu en février, «dans les semaines qui suivront» sa présentation. «On veut que ce sujet soit bien compris et que les élus puissent poser des questions aux bonnes ressources», a-t-il indiqué en point de presse avant la séance du conseil lundi. La date précise sera connue ultérieurement.  

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Les 21 conseillers municipaux, tous partis confondus, auront donc l’occasion de poser toutes leurs questions aux responsables du bureau de projet du tramway lors de cet exercice de reddition de comptes à l’hôtel de ville.  

Dix modifications au projet

Rappelons que Bruno Marchand avait promis, en campagne électorale, dix modifications au projet afin de diminuer les irritants et d’accroître l’appui de la population. Il s’était engagé, notamment, à réduire l’abattage de 60% à 70% des arbres sur René-Lévesque, à réduire les effets négatifs liés à la plateforme en béton du tramway et à diminuer la présence de câbles électriques.  

Dans les dernières semaines, il a toutefois commencé à tempérer les attentes, conscient que la faisabilité de certaines de ses promesses poserait problème sur le plan technique, en plus des coûts élevés associés à de tels changements.  

En entrevue éditoriale avec Le Journal, le 8 décembre dernier, il préparait déjà le terrain en évoquant une «embûche» pour diminuer la présence de fils électriques. «Ça se pourrait qu’on doive trouver des solutions alternatives», avait-il dit. 

– Avec la collaboration de Taïeb Moalla et Stéphanie Martin

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