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Culture

Marcel Leboeuf se confie sur son rôle dans Les bracelets rouges

TOMA ICZKOVITS
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Daniel Daignault

2023-07-02T10:00:00Z
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C’est avec un brin de fierté que Marcel Leboeuf célèbre cette année ses 45 ans de carrière. De Jean-Jacques Moineau dans Les Moineau et les Pinson, à des séries telles Chop Suey, Virginie, Le retour et, plus récemment, Les bracelets rouges, le comédien n’a jamais chômé! C’est avec un plaisir manifeste qu’il jouera cet été dans la pièce Visite libre 2.0, écrite et mise en scène par Michel Charette et François Chénier.

• À lire aussi: Amoureux depuis 20 ans, Marcel Leboeuf et Lise Martin racontent comment leur relation s’est développée

La pièce Visite libre 2.0, présentée au Théâtre des Hirondelles, s’annonce comme l’un des succès de la saison estivale. Outre Marcel Leboeuf, on y retrouve les comédiens Stéphan Allard, Monika Pilon, Rose-Anne Déry et Jean-Alexandre Giguère. «Je fais quatre personnages dans cette pièce et, pour moi, c’est comme renouer avec un style que j’ai fait tellement souvent — et qui marchait! — à mon théâtre d’été, à Kingsey Falls. En plus, on a commencé le 16 juin, c’est comme les dates d’autrefois, parce que maintenant, la plupart des pièces sont présentées à la fin juin ou au début juillet. Je trouve ça très agréable, d’autant plus que c’est la première fois que j’ai à travailler aussi près de la maison, puisque le théâtre est à 10 minutes de chez nous. Ça, c’est vraiment cool», confie Marcel.      

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UNE HISTOIRE D’AMITIÉ
Une chose est claire, les spectateurs vont assister à une série ininterrompue de gags et de situations cocasses grâce à cette joyeuse équipe. «C’est vraiment un feu roulant, ajoute Marcel. Stéphan Allard joue le personnage principal, Robert, qui doit vendre une maison pour devenir le vendeur numéro un. Une panoplie de personnages vont défiler et le mettre un peu dans l’embarras. Surtout les propriétaires de la maison en question, Madame Poitras et son mari (Monika Pilon et Marcel Leboeuf), qui viennent souvent voir si les choses avancent. Moi, je dis aux gens qu’en venant voir la pièce, ils ne sortiront pas de là avec un message, mais ils vont beaucoup rire, par contre!» Pour Marcel, c’était tout naturel de répondre à l’appel lorsque ses amis Michel Charette et François Chénier lui ont parlé de cette pièce et lui ont offert d’y participer. «Michel et moi, on a été complices dans Ladies Night pendant presque 20 ans. Je pense qu’il me manquait seulement 20 spectacles pour avoir fait 1000 représentations en tout! Ç’a été une belle aventure, et c’est aussi une histoire d’amitié. Le hasard fait bien les choses, parce que la nouvelle pièce rentrait bien dans mon horaire. On est en période post-pandémie, c’est le premier été où on peut dire que la pandémie est derrière nous et que les gens sont à l’aise d’aller voir des spectacles et de se retrouver dans des salles. Ils ont le goût de sortir, et je pense que je vais passer un très bel été. On va présenter la pièce une trentaine de fois.» 

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LA SCÈNE, SA MAISON
Marcel Leboeuf demeure toujours aussi enthousiaste lorsqu’il plonge dans un nouveau projet, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. «Ça fait 45 ans que je suis comédien, et je pense que c’est ma 72e pièce de théâtre. J’en ai fait une, puis une autre, et j’adore ça! J’ai toujours beaucoup aimé le théâtre, ajoute celui qui a été Champion compteur de la Ligue nationale d’improvisation en 1980. Quand je suis sur une scène, c’est exactement comme si je rentrais à la maison.» À titre d’acteur chevronné, Marcel compte-t-il faire profiter ses camarades de moments particuliers qu’il a vécus?

«Il n’y a personne dans la pièce avec qui j’ai déjà joué, mais il y a des gens que je connais, entre autres par l’impro, mais
de loin, dit-il. Je vais peut-être parler de certaines expériences vécues au fil des années, mais avant tout, la clé est qu’il faut respirer et avoir du fun. Ça peut paraître quétaine, on dit ça aussi aux personnes qui jouent au hockey, mais l’important est de s’amuser dans ce qu’on fait. Dans ce cas-ci, c’est vraiment ça. On est là pour procurer un moment de plaisir à des gens qui viennent nous voir le soir, qui ont des préoccupations et qui veulent se détendre. Il faut être détendus sur scène, on ne joue pas notre vie! C’est vraiment le plaisir de jouer qu’il faut garder en tête, et aussi le fait d’avoir du travail, parce qu’en vieillissant, à un moment donné, on n’est plus la saveur du mois.» Il faut croire que les talents de Marcel sont toujours recherchés, parce que cet artiste polyvalent ne chôme pas. On l’a vu bien sûr dans Les bracelets rouges, et il est aussi de la distribution d’une émission pour enfants, L’île Kilucru, présentée à Radio-Canada. «J’en suis à ma deuxième saison. Je joue le personnage de Trollilo, un troll malcommode. Je tourne pas mal d’épisodes pour cette émission: j’ai commencé il y a un mois et je termine à la fin d’août, tout en jouant dans la pièce cet été. En plus, je continue à faire des conférences, ça ne lâche pas.» Il faut savoir que, depuis de nombreuses années, le comédien présente des conférences portant sur différents sujets. Il en a donné plus de 2000 un peu partout au Québec! 

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CAPTURE D'ÉCRAN / AGENCE QMI
CAPTURE D'ÉCRAN / AGENCE QMI

LES BRACELETS ROUGES: TOUT UN IMPACT
Marcel a pris part à pas moins de 30 séries télévisées au cours de sa carrière et avoue qu’il a énormément entendu parler de son rôle de Rolland Allard dans Les bracelets rouges. «Les gens aiment ça, c’est le fun, et ils regardent la série en famille. Il n’y en a plus beaucoup, des séries rassembleuses comme celle-là. Ils aiment ma relation avec mon petit-fils, Kevin, joué par Étienne (Galloy). Il est bon en tabarouette! J’ai un beau rapport avec lui, c’est le fun à tourner. La série revient pour une troisième saison, mais je ne sais pas encore ce que mon personnage fera exactement. Les auteurs sont en train d’écrire tout ça, alors on verra bien. En général, on tourne de fin septembre jusqu’à la fin novembre.» Si Marcel a passablement de travail à l’horizon, il en va de même pour sa femme, la comédienne Lise Martin, qui est sa compagne depuis maintenant plus de 20 ans. «Ça va bien pour Lise. Elle répète un spectacle avec la troupe La banquette arrière (la pièce Les mutant.es sera présentée en septembre au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui). Mais ma blonde s’est aussi fait un show qui a pour titre Simon Champion et qu’elle joue dans les écoles. Son personnage a pour nom Lili Mallette, et le spectacle porte sur l’estime de soi et l’acceptation de la différence. Elle le présente dans les maternelles, et pour les enfants de première, deuxième et troisième année. Quand elle ouvre sa valise, c’est tout son univers qui apparaît. L’histoire se passe sur une île, avec des personnages faits à la main. Puis, après le spectacle, elle reste une heure avec les enfants pour faire un atelier avec eux. C’est le fun et, tranquillement, les écoles commencent à l’appeler. Moi, je suis convaincu que ça va tellement marcher qu’elle va manquer de temps! C’est la même cible que L’île Kilucru. Lise joue d’ailleurs dans l’émission: elle joue le rôle de Dalia, une maman, et quand elle va présenter son spectacle, les enfants la reconnaissent tout de suite quand ils la voient.»      

Pour plus de détails sur la pièce Visite libre 2.0.
L’île Kilucru sera de retour avec de nouveaux épisodes cet automne, à Radio-Canada, puis à Télé-Québec.
La série Les bracelets rouges sera de retour l’hiver prochain, sur les ondes de TVA.

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