Marc-Antoine Dequoy dévoile la recette pour vaincre les Argos
TVA Sports
Les Alouettes ne sont plus qu'à une victoire d'une participation au match de la Coupe Grey.
En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, lundi, Marc-Antoine Dequoy est revenu sur le parcours qui a mené son équipe jusqu'ici.
- À lire aussi: Ce «mauvais perdant» doit-il être banni de la LCF?
- À lire aussi: Les Alouettes passent en finale de l'Est
«Si tu regardes le début de la saison, il y a eu un nouveau propriétaire. On ne savait pas où s'en allait l'équipe. On se faisait prédire le neuvième rang au classement. Juste de voir le parcours de l'équipe et jusqu'où on a pu se rendre, c'est assez incroyable. On veut faire une étape de plus. On veut gagner le prochain match et se rendre à la Coupe Grey. On va arriver avec la confiance qu'on peut les battre. On sent que l'équipe est en confiance et c'est contagieux.»
Le maraudeur des Alouettes sait également le genre de match que son équipe devra livrer si elle veut causer la surprise et l'emporter contre Toronto.
«Peu importe la fiche de 16 victoires et deux défaites, les trois victoires contre nous, ce match va se jouer sur quatre jeux. Ce sont quatre jeux qui vont faire la différence. Ça va être une grande bataille mentale et physique. Il faut comprendre que le stress va embarquer. Parfois, quand tu te retrouves dans des moments critiques, ça peut être trop gros. À la défensive, notre mentalité est simple. On veut maximiser sur les erreurs que l'offensive va faire et faire des revirements.»
Sur le plan personnel, Dequoy a connu une véritable saison de rêve. Le candidat au titre de joueur canadien par excellence de la Ligue canadienne de football avoue même avoir vécu un rêve lors de la dernière rencontre.
«J'ai souvent visualisé ça. Mais visualiser quelque chose et l'accomplir, c'est quelque chose de différent. Je ne vais pas mentir, j'étais un partisan des Alouettes quand j'étais jeune. Après l'interception, le fait d'être sur le terrain et de voir la foule chanter, c'était hallucinant. J'ai vraiment eu un moment où je me suis dit que je n'en revenais pas que je vivais ça. De passer de la foule au terrain, c'est comme si c'était un rêve.»
Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.