Manifestation de la communauté juive à Montréal pour réclamer la libération des otages du Hamas

De nombreux membres de la communauté juive ont convergé vers le centre-ville de Montréal dimanche pour exiger la libération immédiate de centaines d’otages du Hamas. 

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«C’est la seule façon que nos voix peuvent être entendues de manière pacifique, dans un élan de solidarité», résume Patricia Bengualid, rencontrée à travers la vaste foule en compagnie de son conjoint Nadav Krasner.

La Fédération CJA implore que quelque 220 prisonniers du Hamas, dont plus de 30 enfants, retrouvent leur liberté. Des Canadiens font partie du lot, indique l’organisateur du rassemblement.

«Ramenez-les à la maison», ont scandé les manifestants, drapeaux israéliens à la main. Ceux-ci se sont déplacés par milliers au Square Victoria, selon la fédération. L’émotion était d’ailleurs palpable dans la foule. 

 

Intolérable

Les atrocités commises par le Hamas ont été dénoncées à travers une série de discours prononcés entre autres par des personnalités politiques, dont l’ancien maire de Montréal, Denis Coderre.

Rappelons que le 7 octobre dernier, de virulentes attaques ont été perpétrées en Israël, faisant de nombreuses victimes de tous âges.

«Il y a un bébé de 9 mois, des enfants de 3 ans qui sont seuls, qui ont vu leurs parents être massacrés et qui se trouvent maintenant dans les mains d’un groupe terroriste. C’est urgent», a souligné au Journal Eta Yudin, vice-présidente de la section québécoise du Centre consultatif des relations juives et israéliennes.

«En tant que Canadiens, on ne peut pas soutenir cela. C’est intolérable», tranche Nadav Krasner, dont les parents ont survécu à l’Holocauste.

Pas de guerre

Des participants du rassemblement ont assuré en avoir contre le Hamas, et non contre le peuple palestinien.

«On n’a rien contre les citoyens de Gaza. On n’a rien contre les personnes innocentes de Gaza. On ne veut pas de guerre avec eux. C’est le Hamas qui est rentré en Israël», fait pour sa part valoir le Montréalais Abraham Shtevi. 

«Ça n’a rien à voir avec le territoire. C’est lié à une idéologie pour détruire l’État d’Israël», ajoute Laurent Kalmen, aux côtés de M. Shtevi.

Alors que les forces armées israéliennes intensifient leurs attaques, Eta Yudin estime qu’un cessez-le-feu n’est pas une bonne option actuellement.

«Ça veut dire que le Hamas [...] aura le temps de se recueillir pour préparer une autre attaque sur la population», s’inquiète-t-elle.