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Culture

Madini de Révolution se confie sur son «oubli» lors de sa performance

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Samuel Pradier

2023-09-23T10:00:00Z
2023-09-23T21:39:37Z
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Reconnu mondialement dans le milieu du popping, Madinie excelle dans son art, qu'il pratique depuis plus de 13 ans. Lors de son audition, il était tellement concentré dans sa bulle d'improvisation qu'il a oublié d'y intégrer son moment Révolution. Un oubli important que les maîtres lui ont rapidement pardonné.

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Madini, pourquoi avoir décidé de participer à Révolution cette saison?
Je voulais essayer quelque chose de nouveau qui me fasse sortir de ma zone de confort. J’aimerais éventuellement entrer dans le milieu artistique québécois et me faire un nom. Pour cela, je voulais montrer ce que je fais, mon travail. Cette saison était une belle occasion, car il y a trois maîtres que je respecte beaucoup. L’arrivée de Mel Charlot m’a convaincu. Je viens du hip-hop, elle aussi. Je trouvais qu’elle était très qualifiée pour juger.
Je voulais aussi voir si j’étais capable et jusqu’où je pourrais me rendre.

Est-ce le passage à la trentaine qui vous a donné envie de vous mettre en danger?
Peut-être, mais je n’ai pas vraiment pensé à ça. C’est aussi mon entourage qui m’a poussé à participer à l’émission. Je n’étais pas convaincu, mais je me suis lancé. J’ai aussi des amis qui vont m’aider pour mettre au point les numéros, parce que je ne suis pas très familier avec la télé et tout ça. C’est un autre univers, mais je pense que j’avais besoin de ça.     

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Vous êtes quand même le premier participant de Révolution qui n’a pas fait de moment Révolution lors de son audition. Que s’est-il passé?
C’est tout à fait moi, ce genre de chose! J’ai juste oublié. En fait, j’avais chorégraphié mon numéro, mais je m’étais quand même laissé un moment pour de l’improvisation au milieu, et j’avais intégré mon moment Révolution au milieu de ce freestyle. Seulement voilà, j’étais tellement dans le moment d’impro que j’ai complètement oublié la Révolution. Je m’en suis aperçu quand la musique s’est arrêtée. Tout le monde applaudissait et criait, mais dans ma tête, je pensais juste à la Révolution que
je n’avais pas faite.

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Les maîtres ne semblent pas vous en avoir tenu rigueur. C’est quand même positif, non?
Moi, j’étais en état de panique. Et puis, je ne voulais pas que les gens pensent que je suis un favori. On m’a fait comprendre que les maîtres ont aimé ce que j’ai fait, parce que ma choré- graphie était bonne. Mais je me sentais quand même un peu drôle. Je ne peux rien dire, mais je suis très fier de la Révolution que j’ai préparée pour la prochaine étape. Je suis obligé de faire quelque chose qui va marquer.

Comment êtes-vous arrivé au popping?
Ça part de loin. C’est à la maison que j’ai com- mencé à danser, avec ma mère. Je me souviens que vers sept ou huit ans, quand ma mère cuisinait, elle mettait souvent l’album Thriller de Michael Jackson, pour lequel j’ai eu un coup de foudre. J’ai donc commencé en écoutant et en imitant Michael Jackson. J’enregistrais ses vidéoclips sur MusiquePlus. Il avait beaucoup d’influence dans le jazz et le street dance, mais aussi dans le popping. Tout vient de l’imitation du robot, qui danse comme un robot, et j’ai adoré ça. Plus tard, j’ai découvert le groupe JabbaWockeeZ, et j’ai commencé à faire ses chorégraphies et, à travers lui, je me suis perfectionné dans le popping.
 

L’émission Révolution est diffusée le dimanche à 19h30 à TVA et sur TVA+.

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