Ludivine Reding s’entraîne pour son premier triathlon

Récemment, Ludivine Reding s’est lancé le défi de faire un triathlon. La comédienne s’entraîne sur une base régulière afin d’être fin prête à compléter cette épreuve sportive qui nécessite de nager 1,5 km, de parcourir 40 km à vélo et de courir sur une distance de 10 km. Le dépassement semble être une motivation dans plusieurs domaines de sa vie.

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Ludivine, vous vous êtes lancé un grand défi sur le plan physique!

Oui, j’ai décidé de faire un triathlon. Puisque je suis ambassadrice pour la compagnie d’électrolytes Liquid I.V., j’ai choisi de me lancer un défi sportif. Je fais beaucoup de sport dans la vie, mais pas de vélo, ni de course ni de natation. Ça me forçait donc à relever un défi supplémentaire.

Y a-t-il des gens autour de vous qui vous ont inspirée?

Mon chum a déjà fait un demi Ironman. Lorsque nous nous sommes rencontrés, il me parlait de la montée d’adrénaline que ça apporte et de la fierté qu’on ressent après l’avoir fait. Pour ma part, je ne voulais pas faire un demi Ironman, mais un triathlon olympique.

De quoi s’agit-il?

Je vais nager 1,5 km, puis parcourir 40 km à vélo et je terminerai avec 10 km de course. Les distances peuvent varier. Un bon temps tourne autour de 3 heures 30. Je ne me mets pas de pression. Je veux juste le compléter et être fière de moi.

Quand comptez-vous compléter votre triathlon?

À la fin de l’été. Je n’ai pas encore décidé si je le ferai à Boucherville ou à Chicago, tout dépendra de mes horaires de tournage. À certains endroits, l’exercice est plus exigeant, car il y a plus de côtes. Mais je ne veux pas composer avec trop d’élévations; pour commencer, je préfère un parcours plat.

Comment vous préparez-vous?

Ça prend juste de la constance dans l’entraînement. C’est surtout au niveau mental que ça se joue. Mon chum m’a toujours dit que c’est long et exigeant. À certains moments, on est tanné, on n’en peut plus. Je compte m’entraîner tout l’été pour être la mieux préparée possible.

À quoi ressemble votre entraînement?

Depuis quelques semaines, je cours. J’ai commencé par parcourir de petites distances, c’est-à-dire 3 ou 4 km, mais je cours maintenant des 5 km. J’augmente graduellement la distance de course. En plus, je nage 40 minutes une fois par semaine. J’essaie de compléter la distance du triathlon. C’est difficile! Je commence aussi à faire des sorties à vélo. C’est agréable, car ça me permet de sortir de la ville et de prendre l’air. Sinon, j’alterne avec ce que je faisais déjà avant, c’est-à-dire la gym deux fois par semaine et le yoga une fois par semaine. Je suis aussi des cours de tennis.

Vous arrive-t-il de vous décourager?

C’est sûr que parfois, je me demande si je vais être capable d’y arriver, mais en même temps, je m’entraîne et j’ai du plaisir. Je ne me pousse pas à bout au point de vouloir tout laisser tomber. (rires) Parfois, après avoir couru 5 km, je me demande comment je vais réussir à courir 10 km...

Êtes-vous de nature sportive?

Oui, j’aime vraiment pratiquer des sports. À l’adolescence, je jouais au soccer comme attaquante et au hockey comme gardienne de but. J’étais dans une école secondaire où nous pratiquions du sport tous les jours afin de forger le coeur, le corps et l’esprit. Je pense que ça a fait en sorte que nous étions plus concentrés durant nos cours. Nous avions eu le temps de dépenser notre énergie. Lorsque j’ai un trop plein au travail ou que je suis fatiguée, je fais du sport, plus pour le mental que pour le physique. Bouger me permet d’évacuer mon stress.

Votre volonté vous fait-elle défaut de temps en temps?

Effectivement, parfois, ça ne me tente pas... Mais j’y vais quand même, et chaque fois, je constate que ça me fait du bien mentalement. Quand je m’engage, je vais jusqu’au bout. Quand je dis que je fais quelque chose, je tiens parole.

Votre entraînement vous impose-t-il une alimentation particulière?

Non, et je n’ai pas tendance à suivre des régimes. Je crois plutôt à la modération. Je m’assure plutôt de bien manger, d’avoir tous les nutriments nécessaires, mais je ne suis pas de régime. Si j’ai envie de manger une crème glacée ou des biscuits, je ne me gêne pas.

Vous avez naturellement un mode de vie équilibré?

Oui, je crois que je suis équilibrée. C’est quelque chose qui me représente bien. Même quand je travaille beaucoup, c’est important pour moi de trouver un équilibre, afin d’être aussi avec mes amis, ma famille, les gens que j’aime. J’ai besoin d’être bien mentalement. J’ai besoin de cet équilibre. Si je travaille trop et que je n’ai pas le temps de voir mes amis et ma famille, je trouve ça difficile.

C’est formidable d’avoir trouvé cet équilibre à un si jeune âge...

Peut-être que des gens mettent du temps à l’atteindre, mais pour moi, ça n’a pas été une quête. J’ai le sentiment que ça s’est fait naturellement. Je suis vraiment chanceuse.

Et sur le plan professionnel, que faites-vous en ce moment?

Je fais beaucoup de doublage. À la rentrée, je serai de retour dans STAT, dont les tournages débuteront en juillet.

La série quotidienne STAT sera de retour à la rentrée à Radio-Canada. Ludivine est ambassadrice pour la compagnie d’électrolytes Liquid I.V.

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