Ludivine Reding fait de rares confidence sur sa vie de couple
Pascale Wilhelmy
Le public québécois l’a connue dans Fugueuse, à l’hiver 2018, qui a duré deux saisons. Il s’est attaché à elle. Cinq ans plus tard, Ludivine Reding est toujours en pleine possession de ses moyens et entend poursuivre sa carrière au même rythme que son bonheur. Parce que pour elle, tout est une question d’équilibre. D’un côté, le métier; de l’autre, l’amour, la famille, les amitiés, les voyages, qui sont tout aussi importants.
• À lire aussi: Ludivine Reding fait des adieux déchirants à un grand chapitre de sa vie
Ludivine, comment vas-tu?
Je vais très bien. Je suis reconnaissante des projets que j’ai eus récemment et de ceux sur lesquels je travaille en ce moment, comme STAT, qui est pour moi un beau et grand défi. C’est intense! Je n’avais jamais été sur une quotidienne, ni travaillé à ce rythme-là. J’apprends beaucoup. Je suis choyée de travailler avec une telle équipe! Je continue de faire des doublages, des voix. Je fais la voix de Lulu dans le film d’animation Katak, le brave béluga qui sort bientôt. Je suis aussi ambassadrice d’une gamme de produits de beauté faits au Québec. Oui, il m’arrive plein de belles affaires!
• À lire aussi: L'évolution des comédiens de STAT
Tu n’aurais que ton rôle dans STAT que déjà ce serait une grosse année!
Oui, mais ça se passe bien. J’ai de la chance parce que de mémoriser mes textes n’a jamais été très compliqué pour moi. J’ai une bonne mémoire, mon beat, ma routine. Je reçois les textes, je sors mes dialogues et je répète avec mon chum, il m’aide beaucoup. Il est très présent. Sinon, je demande à un de mes amis. J’apprends vite, je suis très auditive.
Après le succès et la popularité de Fugueuse, tu dois être satisfaite d’interpréter un autre type de rôle...
D’abord, je suis surtout très reconnaissante de ce que j’ai vécu et des opportunités que j’ai eues grâce à Fugueuse. C’est exceptionnel, vraiment! Mais, pour être honnête, oui, ça m’a fait du bien de sortir du personnage de victime, de ne plus avoir l’image de la fille de 16-17 ans. Même si j’ai joué dans plein de beaux projets par la suite, les gens ne me parlaient que de Fugueuse, on ne faisait référence qu’à ça. Là, je suis heureuse de jouer pour la première fois quelqu’un de mon âge, une adulte.
• À lire aussi: Les plus beaux looks de tapis rouge de Ludivine Reding à travers les années
As-tu redouté que ton personnage de Fanny te colle trop longtemps à la peau?
J’ai toujours été très optimiste face à ça. Après Fugueuse, j’ai quand même beaucoup travaillé. J’ai fait beaucoup de doublage, des livres audio. J’ai joué dans Cerebrum et Clash. Mais j’avais hâte d’avoir un autre gros projet, qu’on m’approche pour un rôle différent. Et j’en suis très heureuse. J’aime me retrouver sur un nouveau plateau. J’ai été un peu impressionnée au début de STAT. Je suis la plus jeune et je joue avec de grosses pointures. C’est intimidant, mais en même temps, j’ai confiance, on est tous ensemble dans cette aventure. Je considère les autres acteurs comme des mentors. C’est une belle école, différente de tout ce que j’ai fait avant. Il faut jouer vite, y aller d’instinct.
Ludivine, tu es aussi présente sur les réseaux sociaux, dont Instagram, où tu es suivie par plus de 300 000 abonnés. Penses-tu avoir de l’influence à travers ton image?
Pas spécialement. En fait, ça n’a jamais été mon but d’avoir autant d’abonnés. Je le fais pour mon travail comme actrice. Ce sont surtout des photos de mes voyages. Mais je ne vais pas commencer à faire de la publicité sur tout. J’ai accepté de m’associer à la gamme de beauté Oceanly, faite ici, mais je l’ai choisie méticuleusement. J’y croyais parce que j’ai essayé les produits et que je les apprécie. J’aime beaucoup la routine beauté du matin, ça me détend. Les produits sont biodégradables, faits de façon éthique et accessibles. Ça respecte mes valeurs.
Au-delà du travail, à quoi ressemble ta vie?
C’est une belle vie toute simple. Je suis chez moi, dans mon condo, depuis quatre ans. Mon copain habite avec moi. On souhaiterait trouver une maison, quelque chose de plus grand. Il nous faut un bureau, essentiel pour le travail de mon chum. Je veux vivre dans plus grand, mais en même temps, j’essaie d’être intelligente avec mon argent. Mon copain est dans la finance: grâce à lui, je m’améliore! Dans ma vie, j’ai besoin de quelqu’un qui ne soit pas du même milieu que moi.
Qu’est-ce que ça t’apporte?
Ça me recentre sur plein de sujets et m’apporte une forme d’équilibre. Ça provoque d’autres façons de penser sur tous les plans... dont celui des finances! L’argent, ce n’est pas un but, mais ça n’a jamais été tabou chez nous. Mes parents ont été très présents dans cet aspect-là de mon métier. Ils ont fait mes premiers investissements. Ça a toujours créé des discussions très ouvertes. Si j’ai commencé à travailler dès l’âge de neuf ans, j’ai quand même été une enfant, j’ai aussi vécu mon adolescence. Ça n’a pas été que le travail. J’ai fait plein de trucs, de beaux voyages aussi.
Les voyages sont une de tes passions...
C’est essentiel pour moi. Quand je reste ici, il y a toujours des trucs à faire ou qui me sont proposés. En voyage, je déconnecte complètement. Je fais des découvertes. Je suis reconnaissante de pouvoir le faire. J’aime le dépaysement. Cet été, avec mon chum, nous sommes allés en Albanie. Pendant des années, le pays a été fermé aux touristes, et les gens ne sont pas trop au courant de sa beauté. Les habitants y sont d’une gentillesse incroyable. On voyage de la même façon, mon chum et moi, sans trop planifier, avec nos sacs à dos.
J’ai vu récemment que tu abandonnais une partie de tes souvenirs d’été. La maison de ton grand-père à Teissières-lès-Bouliès, en France, a été vendue.
Oui, il y a quelques semaines à peine. Ça m’a fait quelque chose. J’y vais depuis que j’ai sept ans, chaque été. C’était comme un havre de paix, où je me ressourçais. Mon grand-père est un être formidable. Il a décidé de la vendre pendant qu’il est encore en forme, parce qu’il veut réaliser d’autres projets. J’ai fait une publication sur Instagram, pas tant pour parler de la maison — même si on l’aimait beaucoup, c’était le lieu de nos grands rassemblements familiaux —, mais surtout pour rendre hommage à mon grand-père. Une partie de ma famille est en Belgique, mais c’est là, en France, qu’on se retrouvait. Je suis très proche de mon grand-père, de mon oncle aussi. Parfois, c’est avec les gens qui sont le plus loin qu’on passe les plus beaux moments. On prend le temps de se poser. Et ça crée de grands souvenirs.
Tu es une fille de famille?
Oui. Je compte aussi mes amis dans ce que je considère comme ma famille élargie. Je pense que je suis une bonne amie aussi. On peut compter sur moi n’importe quand, dans n’importe quelle situation. Je suis vraiment là pour mes proches. J’aime aussi beaucoup recevoir les gens. C’est souvent improvisé, parce que je ne fais pas beaucoup de plans. Je ne suis pas la meilleure là-dedans, et avec mon métier ce n’est pas toujours évident. Avec moi, ce n’est jamais compliqué, mais c’est toujours le fun!
Tu arrives donc à recevoir malgré l’exigence de ton horaire?
Oui, et j’y tiens! Les tournages de STAT, par exemple, se terminent le 17 mars. Je vais faire une pause. Ça va me donner du temps pour certains projets plus personnels. J’ai toujours eu besoin d’équilibre, dans la vie. La charge de travail n’est pas toujours la même, il y a des moments d’arrêt. Chaque journée est différente, et c’est ce que je préfère de mon métier.
Voyez STAT, du lundi au jeudi 19 h, à Radio-Canada.
On peut revoir la saison 2 de Fugueuse sur TVA+.
Le film d’animation Katak, le brave béluga sort en salle le vendredi 24 février.