Louise Sigouin en dévoile sur la prochaine saison de Si on s’aimait encore

Louise Sigouin, qui porte dorénavant le titre d’experte en accompagnement relationnel, revient pour une nouvelle saison de Si on s’aimait encore. Elle nous parle de ce qui s’en vient.

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Louise, quel âge ont les quatre couples participants?

Ils ont du début de la trentaine jusqu’à 70 ans et plus. Le couple de personnes âgées est ensemble depuis 16 ans, comme quoi il n’est jamais trop tard pour retrouver l’amour. Cette saison est extrêmement touchante et ne pourra laisser personne indifférent face à la vulnérabilité des participants.

Quels sont les problèmes soulevés cette saison?

Certains couples rencontrent des problèmes qui sont plus graves, et d’autres sont en mode prévention. Ils cherchent les outils pour améliorer leur relation. On va traiter des sujets intenses qu’on n’a jamais abordés dans les saisons précédentes. Les problèmes ne sont pas tous associés à des difficultés de communication. Ils peuvent naître de conflits liés au stress ou être causés par des façons différentes de voir la vie ou des façons différentes de communiquer.

• Écoutez l'entrevue avec Louise Sigouin, experte en accompagnement relationnel, via QUB :

Il sera question d’enjeux de santé mentale. Pouvez-vous nous en dire plus?

Il s’agira de problèmes liés au stress et à l’anxiété ainsi qu’à la dépression, des enjeux dont on discutera avec des gens qui ont du mal à composer avec leurs charges émotives.

En tant que professionnelle, trouvez-vous que les gens cheminent de façon satisfaisante?

Je dis avec certitude, sans l’ombre d’un doute, qu’ils sont tous déterminés à apprendre à aborder leurs enjeux de façon saine et constructive. Ils sont déjà aux prises avec des difficultés. Ils sont ouverts à essayer une nouvelle approche pour tenter de faire fonctionner leur couple. Bien sûr, ils ont tous à coeur d’avoir une relation amoureuse plus satisfaisante. Une fois de plus, c’est avec le coeur grand ouvert et avec authenticité qu’ils nous permettent d’entrer dans leur intimité, pour qu’on puisse être des témoins privilégiés de tout le cheminement qu’ils vont faire au fil de l’émission.

Que doit posséder un couple pour accepter de partager sa vie intime à la télévision?

Il y a deux choses que je retrouve dans les différents participants. Dans un premier temps, ils sont très motivés par la démarche proposée par l’émission. Ils ont vu Si on s’aimait ou Si on s’aimait encore et ont constaté le bien-être que cela leur a procuré lorsqu’ils ont entendu les autres. Par ailleurs, ils savent qu’ils vont pouvoir également aider d’autres personnes à travers leur propre cheminement. On retrouve ces critères dans chacun des participants.

Vous dites qu’il sera aussi question d’infidélité...

Il y a un couple qui vit un problème d’infidélité d’un des deux partenaires. Il y a un autre couple qui est déstabilisé parce qu’un des deux a des aventures depuis des années. À partir de là, on va les accompagner, et ils vont nous parler en toute franchise et en toute humilité de ce qu’ils vivent. Pour un autre couple, c’est leurs façons différentes d’envisager la vie qui leur posent des défis importants. Les partenaires vont apprendre à communiquer sereinement, tout en acceptant leurs différences. On verra également un couple qui s’entend bien, mais qui a de la difficulté à exprimer ses besoins. Ça finit par être une situation où les amoureux font comme s’ils vivaient en tant que colocataires. Notre couple de personnes de 70 ans est une grande source d’inspiration. Chacun chemine dans sa différence. Pour conclure, je dois dire que les quatre couples sont d’une générosité exceptionnelle.

Quelques semaines, est-ce suffisant pour parler des situations qui ont été vécues?

C’est quand même rapide, mais on a pu créer un lien de confiance rapidement. Cette expérience transforme les gens. Je suis très fière d’eux! Si les participants le désirent et en ressentent le besoin après l’émission, on leur propose une liste de professionnels qu’ils peuvent consulter. Ils sont au courant de cela dès le départ.

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