Louise Sigouin donne des détails sur Si on s’aimait encore

Si on s’aimait encore, c’est cinq couples en crise qui souhaitent remettre leur relation sur les rails grâce à l’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin.

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Louise Sigouin est de retour dans son cabinet afin de recevoir cinq couples qui ont besoin d’aide pour retrouver le plaisir d’être à deux. «C’est un nouveau concept où je rencontre des couples qui sont vraiment en crise. Ils ont la volonté de faire des changements, explique Mme Sigouin. Ils sont rendus à un point où, s’il n’y a rien qui bouge, leur relation court un grand danger de prendre fin. Ça passe ou ça casse! Ils ressemblent beaucoup aux couples que je rencontre depuis une trentaine d’années dans ma pratique.»      

Elle nous avertit qu’on est dans une tout autre énergie que celle de Si on s’aimait. «Dans Si on s’aimait, on était dans la fébrilité et l’excitation, celle d’espérer rencontrer l’amour. C’était une occasion d’apprendre à mieux se connaître, à identifier ses patterns et à comprendre un peu plus ses duali- tés. Cette fois, celles-ci sont plus ma- nifestes.» Rappelons que Mme Sigouin a observé cinq dualités fondamen- tales dans les unions: dépendant ou codépendant, fusionnel ou solitaire, rationnel ou émotif, actif ou rêveur et vite ou lent. «C’est plus facile de voir dans un couple établi qui est le dépendant et qui est le codépendant, par exemple. On va donc voir comment ils expriment leur dualité dans leur quotidien.»

La production s’est bien assurée que les participants étaient tous les deux d’accord, que l’un d’eux n’a pas mis de pression sur l’autre pour qu’il participe, sans quoi l’expérience aurait pu s’avérer un échec. C’est une démarche qui se fait à deux. «Ça prend du courage et de l’humilité pour accepter de mettre leur intimité relationnelle amoureuse au grand jour.»    

Des enjeux différents
«Pour certains, c’est la sexualité qui est un enjeu, alors que pour d’autres, c’est plutôt sur le plan de la charge mentale qu’il y a un déséquilibre. Des couples ont des enfants et entre la gestion, l’éducation, l’alimentation, les dodos et les activités, il ne reste plus autant d’espace pour le couple. Certains sentent que ce sont toujours les mêmes sujets de chicane qui reviennent, comme s’il y avait un nœud indénouable. On peut aussi se sentir seul à deux parce que l’autre est dans sa bulle, travaille beaucoup ou ne communique pas.» 

Ces couples ont des parcours différents. «L’un d’eux cumule 32 ans de mariage et un jeune couple d’à peine sept mois fait déjà face à des enjeux.      

On a des tandems dans la soixantaine, dans la cinquantaine et dans la trentaine. On a des couples hétérosexuels et un, homosexuel. C’est un large éventail qui permettra aux téléspectateurs de s’identifier facilement à l’un d’eux», conclut Louise Sigouin.     

Aussi de retour
Les nouveaux mariés Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin seront également de la partie, comme dans les autres saisons, pour suivre et commenter l’évolution de chaque tandem. 

Ne manquez pas notre nouvelle chronique dès la semaine prochaine dans votre magazine La Semaine, Les réactions d’Émily, qui nous fera part de ses impressions.

Si on s'aimait encore, du lundi au jeudi dès le 1er mai à 19h à TVA et sur TVA+.

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